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beIN SPORTS s'attaque à la piraterie saoudienne

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le groupe beIN Media s'attaque au piratage à grande échelle. Le groupe qatari a lancé un site web qui expose le "vol" de ses programmes par la chaîne saoudienne BeoutQ. Détails.
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Le groupe beIN Media du Qatar a intensifié ce mercredi sa campagne contre une "piraterie" soutenue selon lui par l'Arabie saoudite, en lançant un site web qui expose ce qu'il qualifie de "vol" à grande échelle de ses programmes.

Le site web "reveal all" beoutq.tv a été mis en ligne dans le but de forcer les responsables de cette piraterie à rendre des comptes, selon un communiqué.

"Ce qui a commencé comme une campagne concertée et ciblée contre beIN est devenu le plus grand vol commercial jamais vu dans le monde du sport et du divertissement", déclare Tom Keaveny, directeur général de beIN dans la région du Moyen-Orient. "Ce fléau de piraterie, soutenu par les Saoudiens, représente une menace existentielle pour le modèle économique de l'industrie", a-t-il dit.

Le site web détaille les programmes diffusés illégalement dans plus de 20 pays, une chronologie des événements et montre du doigt plusieurs personnalités saoudiennes, soutenus "par l'État saoudien".

le groupe beIN ajoute que depuis août 2017, un réseau saoudien vaste et sophistiqué, connu sous le nom de beoutQ, transmet illégalement ses programmes via Arabsat, opérateur satellitaire basé à Riyad.

En octobre dernier, beIN a déposé une demande d'indemnisation d'un montant de 1 milliard de dollars contre le réseau de piraterie. De plus, le Qatar a déposé une plainte auprès de l'Organisation Mondiale du Commerce.

La Fifa et la Premier League anglaise de football ont déclaré être prêtes à engager des poursuites judiciaires contre les pirates saoudien. L'Arabie saoudite continue de nier ces allégations.

Cette dernière initiative qatarie intervient alors qu'une crise diplomatique perdure depuis juin 2017 entre le Qatar et l'Arabie Saoudite. Le Royaume saoudien et ses alliés accusent Doha de soutenir des groupes extrémistes et de chercher à se rapprocher de l'Iran. Le Qatar lui aussi rejette ces allégations.

 

 

 

 

 

Par Le360 (avec AFP)
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