Champion olympique de fleuret par équipes aux JO de Montréal en 1976, l'avocat de 66 ans sollicitera sa réélection pour quatre ans lors de la 137e session du CIO, programmée à Athènes du 10 au 12 mars 2021.
Il s'agira nécessairement de son dernier mandat, selon les statuts du CIO: le patron de l'instance olympique est élu pour huit ans par les 104 membres de l'organisation, à bulletin secret, mais ne peut être reconduit qu'une fois pour une durée réduite de moitié.
La fin de son dernier mandat a surtout été agitée par la pandémie de Covid-19, qui a contraint le CIO à reporter fin mars sa grand-messe olympique pour la première fois en temps de paix.
Les JO de Tokyo, initialement prévus à l'été 2020 et censés symboliser la reconstruction du pays après le tsunami de 2011, ont été décalés à 2021 et leur organisation reste un casse-tête financier et sanitaire.
Neuvième président du CIO, Thomas Bach s'était lancé dans la politique sportive en devenant porte-parole des athlètes d'Allemagne de l'Ouest pour pouvoir disputer les Jeux de Moscou en 1980.
Entré au CIO en 1991, élu vice-président en 2000, Thomas Bach avait eu besoin de deux tours de scrutin en 2013 pour succéder au Belge Jacques Rogge lors d'une session à Buenos Aires, face à cinq rivaux, dont la légende ukrainienne du saut à la perche Sergueï Bubka.
Pour leur réélection, les présidents du CIO bénéficient du système de cooptation des membres de l'instance: environ la moitié (55) des électeurs du futur président ont intégré l'organisation depuis 2014, sous son égide.