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Botola D1: quand le boycott pénalise les clubs

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Kiosque360. Depuis que les groupes Ultras boycottent les matches de la Botola D1, les clubs ont connu de grosses pertes. Les détails.
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Le mouvement de boycott initié depuis le début de la saison par les différents groupes ultras a été largement suivi par les autres supporters. Sauf quelques exceptions, les matchs de la Botola D1 se sont déroulés devant des gradins vides. Une situation qui a fait très mal aux caisses des clubs, selon Al Ahdath Al Maghribya du 22 décembre. Et les clubs les plus touchés sont ceux de Casablanca, le Wydad et le Raja, également privés du complexe Mohammed V de Casablanca.

Les pertes cumulées sur les 13 premières journées du championnat pour ces deux clubs sont estimées à hauteur de 12,4 millions de dirhams. Une grosse somme, surtout quand on apprend que chacune des ces deux formations encaisse chaque année quelque 15 millions de dirhams grâce aux supporters.

De leur côté le Conseil de la ville de Casablanca et le Conseil de la région Casablanca-Settat ont essayé d’apporter un peu de soutien à ces deux clubs. Ils ont ainsi consacré une enveloppe de 7 millions de dirhams au profit de chaque club. Le WAC n’a pas eu de mal à encaisser cet argent, contrairement au Raja dont les comptes bancaires sont saisis par la justice.

Al Ahdath explique que c’est la Fédération royale marocaine de football (FRMF) qui a encaissé l’argent destiné aux Verts. La Fédé versera par la suite cette somme aux ex-joueurs et ex-entraineurs du club qui leur doit de l'argent.

Loin de Casablanca, le Moghreb de Tétouan n’imprime désormais que 3000 tickets pour chaque match. Le voisin tangérois, l’IRT, a quant à lui perdu quelque 4,5 millions de dirhams depuis le début de la saison 2016-2017 de la Botola D1. Le club accuse un gros déficit par rapport à cette rubrique. Si les recettes des matchs ont atteint aux meilleurs des cas 120.000 dirhams, l’organisation des matchs, au grand stade de Tanger, coûte 170.000 dirhams. C’est le cas à Marrakech où le KACM a estimé ses pertes à hauteur de 3,2 millions de dirhams.

Par Ismail El Fassi
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