Décidément, cette fameuse rencontre qui devait opposer le Difaa Hassani d’El Jadida et le Raja de Casablanca, mais n’ayant pas eu lieu à cause du refus du club casablancais, ne cessera pas d’alimenter les discussions et de susciter des remous. Les propos des uns et des autres sur cette affaire font l’objet d’interprétations au point de mettre dans l’embarras leurs auteurs.
Il en va ainsi de la dernière déclaration de Jamal Sellami à la page officielle Facebook du Raja. «Chaque équipe engagée sur plusieurs fronts devrait disposer des moyens humains et logistiques nécessaires», avait-il notamment dit, donnant l’exemple de Liverpool qui avait disputé un match de coupe avec son équipe B quand l'équipe première participait au Mondial des clubs au Qatar.
D’aucuns ont ainsi jugé que l’entraîneur laissait entendre que son club engagé en Coupe arabe et la Ligue des Champions en plus de la Botola, ne disposait pas des moyens adéquats pour relever en même temps tous ces challenges.
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«C’est totalement faux, rétorque Sellami dans une déclaration à Le360sport. Le match DHJ-Raja relève de l’administratif et en tant qu’entraîneur je ne m’immisce jamais dans les procédures administratives».
Pour lui, la priorité est de préparer son équipe pour les échéances à venir. «Mon travail consiste à préparer les joueurs pour les matchs inscrits dans le calendrier, dont six en retard et parmi lesquels figure celui contre le DHJ», a précisé l’entraîneur du Raja.
Pour rappel, le conseiller du président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Mohamed Makrouf, avait affirmé que l’affaire du match entre le DHJ et le Raja était entre les mains d’une commission indépendante qui rendra son verdict dès le retour des compétitions après la période de suspension due à la propagation du nouveau coronavirus au Maroc.