Une semaine après Saïd Chiba, l’OCS met fin au contrat du coach Abdelhadi Sektioui

Selon le quotidien Al Massae de ce lundi 12 juillet, le long feuilleton qui opposait l’entraîneur Abdelhadi Sektioui, malade depuis le début de l’actuelle saison, et l’Olympique club de Safi (OCS), un mal classé de la Botola, a pris fin. Et de quelle manière!

Un huissier de justice lui aurait remis le document l’informant de la rupture de son contrat, rupture dûment signée par la direction de l’OCS. Cette décision intervient, selon Al Massae, après sept mois de malentendus, émaillés par des envois de certificats médicaux de la part du coach, et d'une contre-expertise médicale diligentée par l’OCS le mois dernier à Agadir, après le refus de Sektioui de se présenter en personne à Safi.

D’ailleurs c’est ce comportement du coach qui aurait justifié, selon les termes du document dont Al Massae affirme avoir reçu copie, la rupture du contrat entre les deux parties, effective à compter du 30 juin dernier, précise la direction de l’OCS.

Sentant le coup venir, Abdehadi Sektioui aurait indirectement accéléré sa mise à l’écart, d’après le quotidien, par son refus de se présenter devant la commission de discipline du club à la demande de cette dernière. En lieu et place, il a choisi de porter sa tenue de travail, et de regagner directement le centre de formation pour "diriger et reprendre normalement les entraînements", selon ses propos.

La réaction de l’OCS ne s'est pas fait attendre. La direction du club lui a signifié dans ledit document de rupture du contrat de ne "plus perturber le déroulement des entrainements des joueurs". Une façon de lui intimer l’ordre de ne plus remettre les pieds au club. Un autre litige club-entraîneur en perspective, surtout que l'appartement loué par l'OCS au profit de Sektioui a changé de serrures, alors que la voiture de service a été garée en attendant qu'il remette ses clés au club.