Le quotidien Assabah, dans sa livraison du 30 janvier, a répertorié 29 entraîneurs qui ont dirigé les 16 clubs de la D1 durant la phase aller de la Botola Pro qui prendra fin ce mercredi avec sa dernière rencontre qui opposera le Raja au Difaâ El Jadida (DHJ).
Pas moins de six clubs ont procédé au changement une seule fois de leur coach. Il s’agit de l’Olympic Khouribga qui a viré Amine Benhachem pour le remplacer par l’intérimaire Said Khamlich.
Dans le désordre, le DHJ s’est séparé d’Abderrahim Talib, remplacé par Hubert Velud, alors qu'Aziz El Amri a pris la place de Faouzi Jamal au Kawkab de Marrakech, au moment où Carlos Garrido, poussé à la porte par le Raja, est provisoirement remplacé par Youssef Safri.
Dans la Ligue du nord, Ahmed El Ajlani, pourtant champion en titre avec l’Ittihad de Tanger, a quitté le navire, laissant la place à Abdelouahed Belkacem, alors que Abderrahim Talib occupe le poste de manager du club de la ville du détroit.
Mais la palme d’or revient de facto au Wydad de Casablanca qui a consommé quatre entraîneurs: Abdelhadi Skitioui, Noël Tosi, René Girard, remplacé au final par Faouzi Benzarti.
L’AS FAR de son côté a vu défiler les techniciens Mohamed Fakhir, Mohcine Bouhlal, avant d’arrêter son choix sur Carlos Alòs Ferrer. Au final, seuls huit clubs ont gardé leur coach, à l’instar du FUS, Mouloudia d’Oujda, ou encore le MAT.
Le constat amer de ce jeu des chaises musicales est le signe de l’échec de la circulaire publiée il y a trois ans par la fédération et qui interdisait aux entraîneurs de coacher deux clubs différents durant la même saison. Nombre de ces entraîneurs locaux sont donc exposés au chômage, à moins d'aller tenter leur chance sous d'autres cieux, comme le firent Rachid Taoussi et Baddou Zaki la saison écoulée.