Le FUS et la RSB sont les clubs les mieux gérés de la Botola

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Kiosque360. Trente clubs marocains de la Botola Pro sont très mal gérés et n’ont même pas la capacité, pour certains, de rémunérer à temps leurs personnels. Seuls deux clubs sortent du lot.

Le 29/12/2020 à 20h04, mis à jour le 30/12/2020 à 02h13

Sur les 32 clubs de première et deuxième divisions, 2 seulement ont la capacité de rémunérer leurs joueurs, staff technique et personnel administratif à temps. Il s’agit du Fath de Rabat et de la Renaissance de Berkane, alors que les autres formations souffrent sur le volet financier. Une donnée affligeante que nous communique le quotidien Assabah dans sa livraison du 30 décembre. 

Les 30 clubs concernés par la mauvaise gestion n’arrivent surtout pas à payer les primes de signatures. Ceci dit, il y a des formations qui font un effort pour optimiser les dépenses et avoir une gestion saine à l’image du RCOZ et de l’AS FAR. Le Chabab de Mohammedia compte sur les apports en cash de son président, tout comme d’autres clubs. Tout ceci, sachant que les clubs ont des contrats avec des sponsors officiels et aussi des entrées d’argent de la part des communes. 

L'IRT, l’OCS, le MCO et le MAT sont donnés en exemples pour illustrer les clubs dont les problèmes remontent à plusieurs saisons. D'autres ont même mis la pression sur leurs joueurs ou entraîneurs pour renoncer à leurs en vue pour pouvoir en recruter d’autres.


 


Ces données démontrent l’incapacité des présidents à être à la hauteur des attentes en usant d’une gestion désastreuse, en l’absence d’une bonne gouvernance. Ces problèmes sont aussi le résultat d’un grand nombre d’erreurs de casting, ajoute Assabah

Par ailleurs, le quotidien explique que les données de la Commission de contrôle et gestion de la FRMF démontrent que le Covid n’est pas le plus grand responsable des problèmes financiers des clubs, qui souffraient bien avant l’épidémie. 

Par Ismail El Fassi
Le 29/12/2020 à 20h04, mis à jour le 30/12/2020 à 02h13