Si on considère l’absence de Ziyech durant la CAN comme une « énorme surprise », c’est qu’on connaît mal Hervé Renard. Il est profondément rancunier. Depuis que Hakim Ziyech a mal digéré le fait de se morfondre sur le banc lors Gabon-Maroc du 8 octobre dernier, les ponts se sont coupés entre les deux hommes.
Pour comprendre l’origine de cette guéguerre entre le « chouchou » de la fédération et son sélectionneur, il faut revenir au match de Franceville. Parce qu’en écoutant Renard et ses justifications, on a du mal à comprendre l’éviction d’un joueur aussi talentueux.
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Hakim Ziyech a été élu meilleur joueur de l’Eredivisie, un championnat réputé pour sa riche pépinière qui exporte des talents vers l’Angleterre et partout ailleurs. En jouant dans un club de moitié de tableau, Hakim Ziyech avait porté sur ses épaules le FC Twente. Ce qui a fait de lui le meilleur joueur du championnat néerlandais, devançant les stars du PSV et de l’Ajax.
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Sauf qu’aux yeux d’Hervé Renard ses 5 passes et 3 buts en 13 matchs cette saison ne sont pas suffisants pour faire partie de sa vision de jeu de l’équipe nationale.
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Pour justifier cette absence, le sélectionneur l’a comparé au cas Ben Arfa qui n’a pas été retenu en Euro par Didier Deschamps. Il n’a pas mis en doute les talents du joueur, mais plutôt son tempérament: « Ziyech aura du mal à rester sur le banc alors qu’on dispose de plusieurs joueurs aussi performants que lui à son poste » a commenté Hervé Renard.
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Si Renard se compare à Deschamps dans le cas Ziyech/Ben Arfa, espérons pour lui qu’il bénéficie de la même bonne étoile qui a permis au sélectionneur français d’atteindre la finale de l’Euro. Autrement, il aura très certainement des comptes à rendre à ses employeurs et surtout au public marocain qui ne lui pardonnera jamais l’éviction de Ziyech.
