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CAN 2017: les entraîneurs nationaux supérieurs à leurs homologues étrangers

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Tous les groupes de la CAN sont relevés et les niveaux des équipes sont très rapprochés. Premier constat: les entraîneurs «locaux» ont pris le dessus sur leurs collègues étrangers qui représentent la grande majorité des coaches (12/16).
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La CAN a débuté le 14 janvier dernier, avec déjà une surprise. La Guinée-Bissau, petit poucet de la compétition, a réussi à tenir en échec le Gabon, pays hôte (1-1). Le duel entre le technicien expérimenté Camacho aux commandes des Panthères, et Baciro Candé a été largement en faveur de l’entraîneur guinéen.

Baciro a su galvaniser ses troupes pour arracher le premier point de l’histoire de cette nation en coupe d’Afrique. Pour sa première qualification à la compétition, l’ancienne colonie portugaise a touché les cœurs des fans de football, grâce à un esprit de groupe et une combativité hors norme. Déjà un bon point pour l’entraîneur local, qui a mis en difficulté un ancien finaliste de la ligue des champions européenne.

Le lendemain, lors des matchs du groupe B, les coachs locaux ont démontré leur sens tactique. Ils ont prouvé qu’ils savaient user des mots justes pour motiver les joueurs et les soutenir moralement. Aliou Cissé, le coach du Sénégal, a montré sa supériorité face à Henryk Kasperczak, le Polonais aux commandes de la Tunisie. Avec une victoire 2-0 à l’issue des 90 minutes, la presse sénégalaise remercie un homme, Cissé (40 ans), qui a redonné une identité à une sélection qui était en perte de vitesse.

Quelques heures auparavant, Callisto Pasuwa a surpris le monde du football en présentant une équipe du Zimbabwe qui a dominé le grand favori de la compétition, l’Algérie. Rapides, physiques, surtout très techniques, les hommes de Pasuwa étaient survoltés. Si l’Algérie de Leekens a finalement pu égaliser grâce à un éclair de génie de Mahrez, le Zimbabwe a montré un visage sublime. Les Guerriers ont joué un football rapide et alléchant, le plus beau de la compétition (2-2)

Hervé Renard a eu droit au même sort que Kasperczak. Battu par un entraîneur local, au poste depuis 2014, Florent Ibenge a réussi son pari face au Maroc. Il inflige à Renard la première défaite de sa carrière en coupe d’Afrique. Il a fait rougir les Marocains en choisissant un groupe de onze joueurs solides, homogènes, capables de contrer toutes les attaques des Lions de l’Atlas, et piquer au bon moment (1-0)

Tout cela pour dire que les équipes qui ont montré les plus belles choses jusqu'à présent sont coachées par des jeunes et ambitieux entraîneurs nationaux, qui trouvent souvent les mots justes. Le Sénégal et ses dirigeants donnent l’exemple à tout un continent, en faisant confiance à Aliou Cissé (joueur et capitaine de la génération 2000-2002), qui a transformé les Lions de la Téranga en candidats au titre. Reste désormais à confirmer cette superbe première journée …

Par Nassim Elkerf
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