Grands joueurs ou brebis galeuses?
Que deviennent les trois célèbres bannis de l’ère Vahid? Qu’ont-ils réussi sur le terrain, pour envisager un éventuel retour en sélection?
Que deviennent les trois célèbres bannis de l’ère Vahid? Qu’ont-ils réussi sur le terrain, pour envisager un éventuel retour en sélection?
Se faire traiter de pute est la condition sine qua non quand on rembarre un gros lourdaud ou qu’en règle générale, on fait perdre ses moyens à un homme à l’égo mal placé, et qui de surcroît manque de répartie.
«Allez mon frère noir, pousse ton ballon dans les filets du Polisario, déchire-les, déchire-les!»
En matière de sport comme d’éducation, le constat est le même. Le privé, c’est la qualité. Le public, le manque de moyens. Au lendemain de l’échec des J.O. de Tokyo, on aimerait donc bien savoir quels sont le programme et le plan d’avenir prévus pour la jeunesse marocaine.
Que le Wydad et le Raja de Casablanca, deux locomotives du football national, soient menacés d’interdiction de recrutement, et, pire, de participation aux compétitions internationales, cela interpelle à plusieurs égards.
A l’heure du bilan de la mi-saison de la Botola Pro D2 Inwi, le constat prête à l’optimisme. Le championnat promet de tenir en haleine jusqu’au bout, et c’est tant mieux pour le suspense. D’autant plus que la programmation se passe comme sur des roulettes- pour ainsi dire. Mais, il y a toujours un mais…
Est-ce que la Coupe du Trône existe encore au Maroc? Théoriquement oui, mais qu’en est-il réellement?
Depuis la reprise de la Botola, le Raja a joué 7 matchs, alors que l’Ittihad de Tanger n’en a disputé aucun. Incroyable!
Une caïda a fait le spectacle en interrompant un match «à cause du coronavirus». Pour le reste, le Raja va bien et les autres équipes dorment encore…
Alors qu’ils sont jeunes et ont des progrès à faire, les meilleurs talents de la Botola partent s’enterrer dans le cimetière du Golfe ou d’un autre championnat exotique.
Quand on ferme les yeux et on ouvre sa boite de souvenirs, il y a forcément un but, une reprise de volée, un petit pont… C’est toutes ces petites choses qui manquent aujourd’hui à nos vies.
Si le gouvernement continue de se cacher, la fédération doit assumer ses responsabilités et nous dire si la Botola reprendra. Ou pas. Mais tout de suite, parce qu’il y a le feu!