Déjà secouée par le scandale du baiser forcé de Luis Rubiales à la championne du monde Jenni Hermoso, la RFEF est désormais visée par une enquête pour corruption qui a entraîné la mise en examen de l'ancien homme fort du foot espagnol et de son successeur par intérim à la tête de la Fédération, Pedro Rocha.
Le gouvernement espagnol avait assuré mardi, par la voix du secrétaire d'Etat aux sports, José Manuel Uribes, qu'il ferait «tout» pour «redresser» la Fédération de football, qui se trouve dans une «situation inacceptable», alors qu'elle doit préparer les Jeux olympiques de Paris et la Coupe du monde 2030, attribuée à l'Espagne, au Maroc et au Portugal.
Parmi les options envisagées, le CSD pourrait ainsi décider de déclarer le président par intérim Pedro Rocha inapte à occuper ce poste alors qu'il est le seul candidat aux élections à la présidence de la Fédération qui sont prévues pour le 6 mai.
Mais selon la presse espagnole, l'instance pourrait le laisser se présenter et être élu officiellement, en créant une commission mixte, sorte d'organe de contrôle indépendant qui pourrait être dirigée par l'ancien sélectionneur Vicente del Bosque.
Le Tribunal administratif du sport (TAD) vient d'estimer dans un rapport que M. Rocha et sa direction par intérim ont commis des fautes «très graves» en prenant des décisions allant au-delà de leurs compétences, en reconduisant notamment le sélectionneur Luis de la Fuente.