"Quand on fait un mauvais match, on n'est pas à l'abri de se faire critiquer, de se dire que l'on va nous sortir. La réalité, c'est celle-ci : quand il y a un match perdu, forcément on dit qu'on va tout changer", a exposé Zidane vendredi, à la veille du premier clasico de la saison en 7e journée du championnat.
"Ça a toujours été comme ça. L'histoire ne change pas. Nous, ça ne nous fait pas changer. Ce qui doit nous faire changer, c'est de se dire que demain (samedi) on a une opportunité pour faire un grand match, et on se prépare pour ça, pour changer les choses. Le reste, ça ne changera jamais", a insisté le technicien.
Après une première défaite en Liga samedi face au promu Cadix à domicile (1-0), puis un deuxième revers cinglant mercredi pour le retour de la Ligue des Champions face au Shakhtar Donetsk (3-2), l'entraîneur du Real arrive sous pression au Camp Nou.
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Zidane, qui a assumé être "le responsable" de ces deux revers, a répété vendredi qu'il doit "trouver la solution" : "J'ai toujours été critique envers moi-même, c'est le moteur pour s'améliorer. (...) Après une défaite, en tant qu'entraîneur, la majeure partie des critiques sont pour moi, et c'est normal".
"Mais je ne vis pas dans le passé (...) Demain, c'est un scénario parfait pour changer notre image. Il y a des moments difficiles, mais c'est là que se révèlent les gros caractères et les joueurs de qualité", a-t-il assuré.