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Badou Zaki pique une vive colère et suspend les entraînements de Belouizdad

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Kiosque360: Lundi 13 mars, Badou Zaki a subitement quitté les joueurs du CR Belouizdad, alors qu’il devait diriger une séance d’entraînement. Motif: il venait d'apprendre par l’un de ses poulains que les joueurs attendent toujours leurs primes impayées.
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Le très caractériel Badou Zaki est très remonté contre les dirigeants du club algérois de Chabab Riyadi de Belouizdad. Malgré les bouquets de fleurs et les multiples cadeaux avec lesquels ils l’ont gâté depuis son arrivée en Algérie, la lune de fiel commence à s’installer entre les deux parties.

Les fleurs sont désormais fanées, voire devenues des orties, car à en croire le quotidien Al Akhbar du mercredi 15 mars, le technicien marocain vient de voir rouge en quittant, quelques minutes seulement après son arrivée, les entraînements qu’il devait diriger lundi dernier.

Le CR Belouizdad étant à la veille de jouer deux rencontres importantes, qui nécessitent une bonne préparation, les joueurs du club se sont plaints auprès de Zaki, dès son arrivée lundi matin au stade du 20 août 1955, du non-paiement de leurs primes de victoires depuis son arrivée. Sans parler de certains retards de salaires.

Ce départ inopiné de Zaki, vu comme une réaction trop impulsive, n’a pas plu aux nombreux supporters du club venus assister aux entraînements, ni même aux membres de son staff technique qui ne savaient plus que faire.

Selon Al Akhbar, certains médias algériens auraient pourtant donné raison à Badou Zaki, arguant que les dirigeants de Belouizdad n’ont pas respecté leurs engagements d’être régulièrement à jour en matière de paiement des salaires et primes des joueurs et staff technique.

Mardi, le président du club algérois a tenu une réunion à huis clos avec les joueurs. Al Akhbar ne précise pas ce qui a filtré de cette rencontre, ni si les entraînements vont reprendre ou non.

Morale de l’histoire : les joueurs algériens, ne pouvant toujours pas hausser le ton face à leurs dirigeants, se sont confiés au Marocain pour qu'il fasse du syndicalisme à leur place.

Par Mohammed Ould Boah
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