Les grèves refont à nouveau surface au sein de la Botola. Les joueurs de l’Ittihad de Tanger ont en effet refusé de s’entrainer en fin de semaine dernière. Les joueurs du club du Détroit protestent contre la non-réception de leurs primes. Cette affaire avait commencé dès le début de la saison lorsque les joueurs de l’IRT avaient tiré la sonnette d'alarme en menaçant de ne pas s’entraîner. Mais rien n’a bougé depuis du côté de la direction du club, rapporte le quotidien Assabah du lundi 11 octobre.
La majorité des primes réclamées par les joueurs de Tanger date de la saison passée, précisent nos confrères arabophones. Certains joueurs exigent également leurs primes de signature ainsi que deux mois de salaires, en plus des primes de certains matchs non versées par la direction du club. Les joueurs grévistes ont également décidé de saisir la commission des litiges de la Fédération royale marocaine de football. C’est également le cas de certains joueurs ayant quitté le club lors du dernier mercato.
Outre l’Ittihad de Tanger, le Mouloudia d’Oujda connait lui aussi un mouvement de grève. Le deuxième en l’espace d’un mois, précise Assabah. Les joueurs du club de l’Oriental exigent eux aussi de recevoir leurs émoluments, malgré les promesses que leur a faites le président du club, Mohamed Houar, avant les précédentes élections. Ce dernier a d’ailleurs chargé deux membres du bureau directeur du club d'entamer des négociations avec les joueurs grévistes afin de les convaincre de reprendre les entrainements.
Des négociations qui ont visiblement mal débuté puisque les joueurs refusent de retourner sur les terrains tant qu'ils n'ont pas reçu la totalité de leur dû. Ils réclament entre autres les salaires de trois mois, les primes de signature de la saison actuelle et de la saison passée, précisent nos confrères.