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CAN 2017. Maroc-Côte d’Ivoire: Renard contre Renard

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L’équipe nationale rencontre, ce soir, son homologue ivoirienne dans un match capital. Les Lions de l’Atlas peuvent se qualifier avec un match nul. Les Eléphants doivent impérativement gagner. Curieusement, c’est Hervé Renard qui sera l’arbitre du match puisqu’il veut disqualifier la Côte d’Ivoire avec laquelle il a remporté la CAN 2015.
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Ce soir, le stade d’Oyem abritera une finale prématurée qui opposera le champion d’Afrique en titre, la Côte d’Ivoire, au Maroc, qui garde sa réputation malgré une longue absence de la CAN. Les Elephants, qui n’ont pas été à la hauteur de leur valeur réelle, doivent impérativement gagner pour espérer une qualification.

Mais au-delà de ce duel «cruel» entre deux sélections de bonne facture, l’entraîneur Hervé Renard joue gros, voire, il joue dans le match... de sa vie. Et pour cause, c’est le technicien français qui a mené les Eléphants au titre de champion et c’est lui qui veut les disqualifier dès le premier tour.

Renard est tellement présent dans les esprits que les Ivoiriens craignent beaucoup plus leur ex-entraineur que les Lions de l’Atlas. C’est pour cela que toutes leurs déclarations se focalisent sur la façon de penser et d’agir d’Hervé Renard. Ils en font même un tremplin pour entamer ce match dans un esprit de gagneurs.

Chose que résume le joueur Cheick Doukouré dans une déclaration à la presse: «On a l’avantage de connaître bien Hervé Renard qui nous a coachés lors de la dernière CAN. On connaît son système de jeu, sa façon de penser et ses relations avec les joueurs.». ll n’est pas donc étonnant qu'Hervé Renard dise la même chose sur ses ex-poulains. Il connaît bien Eléphants.

C’est dire que la guéguerre psychologique va primer sur le duel tactique. Ce qui est clair, c’est qu’au cours de ce match, Renard va affronter Renard. D’abord parce il est opposé à son ancienne équipe avec la sélection marocaine. Ensuite, c’est tout aussi important, Renard devra impérativement se qualifier au deuxième tour. Lui qui n’a pas cessé de nous rappeler que le Maroc n’a plus dépassé le premier tour depuis 12 ans. Espérons que cette règle va devenir une exception ce soir quand les Lions de l’Atlas rugiront sur la pelouse du stade d’Oyem.

Par Hassan Benadad
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