Le 13 septembre 2018, l’ancien international marocain Mohamed Regragui ainsi que sept hommes étaient condamnés à des peines allant de huit mois avec sursis à 18 mois de prison ferme, dans l'affaire des tentatives d'arrangement autour de plusieurs matches de Nîmes, alors en Ligue 2 en 2014.
Regragui, reconverti en coach mental, avait écopé d’une peine de 8 mois d'emprisonnement assortis d'un sursis simple. Il a également été interdit d'exercer toute fonction professionnelle ou sociale dans le milieu du foot pour une durée de deux ans.
Aujourd’hui, l’ancien joueur, qui a porté le maillot de l’équipe nationale olympique marocaine en 2001, a été relaxé en appel, nous apprend L’Équipe.
“Je suis soulagé, j'ai toujours été transparent et fait preuve d'honnêteté dans le football. Je n'ai jamais triché, j'ai joué longtemps et toujours été reconnu pour mes qualités de meneur d’hommes”, a déclaré l’intéressé au média français.
Le voilà donc blanchi, tout comme Jean-François Fortin, ancien président de Caen. La justice a estimé qu'il n'avait absolument pas participé à la tentative d'arrangement de certains matches initiée par Jean-Marc Conrad et Serge Kasparian, qui dirigeaient le Nîmes Olympique à l'époque des faits, en 2013-2014. Sept matches de Ligue 2 étaient concernés dont Caen-Nîmes.
Par contre Franck Toutoundjian, président du club de foot d’Issy-Ararat, et Michel Moulin, proche de Kasparian, ont été respectivement condamnés à six mois et un an de prison avec sursis et à quelques milliers d'euros d'amendes.
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