Le dirigeant de 52 ans, déjà reconduit dans les mêmes conditions en 2019 par les délégués des 211 fédérations membres, pourrait se maintenir jusqu'en 2031 à la tête du football mondial, son premier bail de trois ans étant considéré comme incomplet.
"Je vous aime tous", a réagi le patron du foot mondial face à la foule debout, sans que le système de vote n'ait permis de dénombrer les voix dissidentes.
A son actif, le Valaisan peut afficher un bilan financier solide, avec une hausse de 18% des revenus et de 45% des réserves sur le cycle 2019-22 par rapport au précédent, qui permet à la Fifa d'augmenter encore ses subventions aux confédérations et fédérations.
Côté gouvernance, son dernier mandat a été marqué par une vaste réforme des transferts, par l'institution d'un congé maternité pour les joueuses professionnelles ainsi que par des règles de procédure disciplinaire plus protectrices pour les victimes de violences sexuelles.
D'ores et déjà, les principaux chantiers des prochaines années sont entérinés: à commencer par le passage de la Coupe du monde masculine de 32 à 48 équipes à partir de l'édition 2026 partagée entre Etats-Unis, Canada et Mexique, décidé en 2017 et dont le format a été fixé mardi.
En optant pour une phase de poules avec douze groupes de quatre équipes, le tournoi va bondir de 64 à 104 rencontres, un mastodonte taillé pour faire exploser les recettes de billetterie et allécher toujours plus de diffuseurs.
Plus délicat, la Fifa a décidé le 16 décembre dernier d'élargir son Mondial des clubs d'un format annuel à sept équipes à une compétition quadriennale à 32 équipes à partir de l'été 2025. Un projet que son patron tente de faire aboutir depuis des années pour concurrencer la lucrative Ligue des champions de l'UEFA, mais qui s'annonce difficile à insérer dans le calendrier.