Les récentes déclarations de joueurs marocains qui évoluent à l’étranger ont animé un débat assez épineux au sein du staff technique des Lions de l'Atlas et des membres de la Fédération royale marocaine de football, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du 28 mai.
Plusieurs binationaux sollicités pour porter le maillot du Maroc ont tout simplement expliqué qu’ils n’ont pas encore pris de décision par rapport à l’équipe nationale, même si leurs noms figurent déjà sur la liste de Vahid Halilhodzic avec laquelle les Lions de l’Atlas devaient affronter le onze centrafricain en mars dernier.
Il s’agit par exemple de joueurs comme Yassine Benrahou, qui a expliqué qu’il attendait de voir si le sélectionneur français pensera à lui, avant de se décider. Pour Matteo Guendouzi, une sélection en équipe de France est une priorité, tout comme le maroco-espagnol Ibrahim Diaz qui veut que la Roja fasse appel à lui.
Vahid Halilhodzic est épaulé par un staff spécialement dédié aux joueurs ayant la double nationalité, pour éviter justement de tomber dans de tels problèmes. D'ailleurs, c’est un dispositif qui a été mis en place depuis la déception que le Bosniaque a connue avec le dossier Kevin Malcuit qui a refusé la sélection. Depuis ce jour, Vahid Halilhodzic essaie de ne mettre que les noms de ceux qui veulent vraiment porter le maillot de l’équipe nationale.
De toutes les façons, le sélectionneur national a déclaré qu’il ne souhaitait plus appeler les joueurs qui ne sont pas certains de vouloir porter le maillot des Lions de l’Atlas. Il estime aussi que ceux qui exigent une titularisation pour venir ne doivent pas porter les couleurs du Maroc. Une décision qui devrait faire augmenter le nombre de joueurs locaux en équipe nationale.
2 commentaires /
Sinon qu'avez-vous à dire alors des frères Hadji, Ahmadi, Zyech, Regragui, Benatia, Oussama Essaïdi, Belhanda, Carcela, Harit, Hakimi, Al Kaoutari, Kantari, Basser, Hermach, Chamakh, El Arabi, Taarabt, El Zhar, Boussofa, Amrabat, Ait Fana, etc. Et j'en oublie.
En revanche, il faut être ferme. Le Maroc ne doit pas être un choix par défaut.