L’idée de se contenter de disputer les seuls matchs en retard de la Botola après la levée de l’état d’urgence sanitaire pour déterminer l’issue de la saison revient en force. Elle commence en tout cas à engranger l’adhésion de plusieurs membres de la Fédération royale marocaine de football.
Une solution qui présente un avantage économique vu le nombre limité de matchs à jouer, et qui réalise une équité entre les clubs qui auront disputé le même nombre de matchs, permettant ainsi de déterminer le club champion, les relégables, et les participants aux compétitions africaines, informe le quotidien Assabah du 20 mai.
Ce procédé permettra également de disputer peu de matchs dans des conditions de sécurité sanitaire optimales, en installant les joueurs, les staffs techniques et les arbitres dans des hôtels et des stades isolés.
Cependant, cette solution suppose de trancher le litige opposant le Difaâ El Jadida au Raja et qui perdure depuis le 7 janvier. Le quotidien Assabah rapporte que cette vision, qui permettra de boucler la saison, s’impose en raison de l’impossibilité d’une reprise après plus de deux mois d’arrêt et la difficulté technique et logistique d’assurer plusieurs matchs.
Sur le plan juridique, la reprise de la Botola posera des problèmes aux joueurs en fin de contrat et ceux encore en cours, et qui désirent réaliser un transfert. L’autre argument qui plaide en faveur de la solution qui sera proposée par la fédération réside dans la prise en charge financière qui lui a été demandée par les clubs pour finir le championnat. Une opération qui aura un coût moins exorbitant si elle est limitée aux seuls matchs en retard.