Le décès de l’ancien président égyptien Mohamed Morsi a plongé le pays dans un état d’alerte maximale alors qu’il s’apprête à vivre la Coupe d’Afrique des nations qui commence le vendredi prochain, rapporte le quotidien Assabah du 19 juin.
Pour parer à de possibles agitations dans la rue, des milliers d'hommes engagés dans des patrouilles de la police, ainsi que des blindés de l’armée ont été placés autour des stades qui vont accueillir la compétition.
Ces craintes des autorités sont justifiées par le possible soulèvement des militants et partisans des frères musulmans qui accusent directement le régime égyptien d’avoir assassiné Mohamed Morsi. Ce dernier a été inhumé lors d’une cérémonie non officielle le jour de sa mort, le lundi dernier, en présence des membres de sa famille.
Une situation à laquelle il faut ajouter la menace terroriste permanente qui pèse sur la sécurité du pays, cible de récentes attaques de bus de touristes, sans oublier la guerre que mènent les forces de l’ordre contre les bandes armées au Sinaï.
Pour le moment, les différentes sélections participantes à la CAN commencent à arriver au pays. Après la sélection sénégalaise, ce sont les Lions de l’Atlas qui ont foulé le sol égyptien ce mardi soir.
Le président de la CAF, Ahmad Ahmad, et malgrév les nouvelles craintes qui planent sur la CAN, a exprimé sa confiance en les forces de l’ordre en Égypte qui feront le nécessaire pour protéger les différentes délégations participantes, et éviter tout dérapage des supporters lors de la compétition.