Lorsque Mohamed Boudrika a pris les rênes du Raja de Casablanca, il a bâti, à coup de millions, une forteresse qui avait de la gueule. Mais de loin seulement. Car, c’est vrai il a recruté les meilleurs joueurs du marché, a produit un jeu séduisant, a glané plusieurs titres et a terminé dauphin du Bayern Munich en Coupe du Monde des clubs 2012.
Mais aujourd’hui, le legs du plus jeune président de l’histoire des Vert et Blanc ressemble plus à un champ de ruines qu’à un solide bastion.
Les recrues 5 étoiles des Aigles revendiquent aujourd’hui leurs primes de signature et autres salaires impayés.
Parmi eux, Youssef Kaddioui, demande 10 millions de dirhams, et Issam Erraki, 7 millions. La FRMF a totalisé un montant qui dépasse les 30 millions de dirhams de dettes.
Devant cette situation, l’instance dirigeante du football marocain a décidé de priver le club casablancais de la prime annuelle des droits TV (6 millions de dirhams, ndlr), pendant les 5 prochaines saisons, pour payer tous les litiges.
L’héritage des successeurs de Boudrika, c’est ça, pas les titres acquis, mais des millions de dirhams de crédit.