L’e-sport, le nouvel eldorado des sponsors

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Kiosque360. Les marques de composants ou d’accessoires informatiques, sponsors traditionnels de l’e-sport, doivent désormais rivaliser avec Coca-Cola, EDF, CIC banque et autres sponsors qui ont flairé le filon. Les détails.

Le 02/11/2017 à 20h32

Il ne fait plus de doute. L’e-sport est un phénomène de société massif dont les prévisions d’audience à long terme sont spectaculaires, indique le quotidien Le Monde du 2 novembre qui en donne pour exemple la simulation FIFA 17 sur L’Equipe TV qui avait réuni en 2016 plus de 120.000 fidèles.

En plus du potentiel d’audience, c’est surtout sa jeunesse qui attise la convoitise des annonceurs en quête de rajeunissement. Selon une étude du groupe de médias Webedia, l’e-sport toucherait, en France, 63% des 15-35 ans.

En raison de ces chiffres encourageants, le 19 septembre, Volvic devient sponsor de la Team Vitality, une des principales structures françaises. Le 10 octobre, EDF fait signer un des e-sportifs français les plus titrés, Pierre «Steeelback» Medjaldi, dans sa «Team EDF». Le 17 octobre, c’est au tour de Deezer d’annoncer un partenariat avec Fnatic, une des formations les plus reconnues au niveau mondial.

A l’occasion de la Paris Games Week, le salon du jeu vidéo qui se déroule dans la capitale jusqu’au 5 novembre, la célèbre marque de boisson a annoncé l’eCopa Coca Cola, un tournoi de jeu vidéo qualificatif pour la phase finale de la très officielle FIFA eWorld Cup, compétition virtuelle organisée sous l’égide de la fédération internationale de football, et dont la première édition se tiendra à l’été 2018.

C’est du côté de l’argumentation que les nouveaux arrivants étonnent par leur manque d’inspiration. À l’image de la déclaration de Natalia Isakova, responsable marketing chez Volvic, qui dans un communiqué affirme que l’équipe Team Vitality «résonne avec notre positionnement “Réveille ton volcan”, à travers la détermination, l’énergie et l’effort que ses joueurs déploient pour atteindre l’excellence et la performance». Du côté d’EDF on préfère faire dans le classique: «s’il n’y a pas d’électricité, il n’y a pas d’e-sport, et ça, tous les e-sportifs vous le diront».

Par Faycal Ismaili
Le 02/11/2017 à 20h32