Les joueurs de l’équipe nationale de football arriveront ce soir, dans la nuit de dimanche à lundi, après avoir connu des heures terribles à Conakry. La capitale de la Guinée a en effet été le théâtre d’un coup d'État, accompagné de tirs nourris à l’arme automatique et d’une confusion générale sur place.
Comme le rappelle Assabah dans son édition du 6 septembre, les coéquipiers d’Achraf Hakimi devaient affronter l’équipe nationale de Guinée à Conakry ce lundi dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2022. Le quotidien explique que très peu d’informations ont filtré pendant toute la journée de dimanche quant à la situation sécuritaire sur place et les modalités de départ rapide des Lions de l’Atlas pour regagner le Maroc.
L’ambassade du Royaume en Guinée a demandé ce dimanche matin à l’ensemble de la délégation marocaine présente à Conakry de ne pas quitter l’hôtel. Assabah explique que plusieurs tirs ont été entendus aux abords mêmes du lieu de résidence de l’équipe nationale. Les hommes de Vahid Halilhodzic ne se sont, bien évidemment, pas entraînés ce dimanche et sont tous restés dans leur hôtel.
Assabah rapporte que les joueurs de l’équipe nationale ont paniqué face à ce putsch qu’a connu Conakry ce 5 septembre. D'ailleurs, un grand nombre d’entre eux font leur premier déplacement en Afrique subsaharienne.
Un flou persiste pour l’instant quant à la tenue du match, qui a été reporté sine die par la Fifa. Est-ce qu’il sera rejoué en Égypte, au Maroc ou dans un autre pays? Aucune réponse n’a pour le moment été donnée.