En vingt ans, la Chine a accueilli les plus grandes compétitions mondiales, du basket à l'athlétisme, en passant par la F1 ou les deux rendez-vous olympiques, avec une logistique bien huilée encore constatée durant ces Jeux. Ne manque plus qu'un Mondial de football.
En prévision d'une candidature espérée par son président Xi Jinping, réputé fan du ballon rond, la Chine construit ou rénove actuellement de nombreux stades. Mais plusieurs obstacles subsistent.
Selon ses statuts, la FIFA ne peut accorder deux éditions consécutives du Mondial à des membres de la même Confédération, ce qui permettrait à la Chine d'être candidate dès 2030, après le Qatar (2022), les États-Unis, le Canada et le Mexique (2026), mais il y a aussi la règle officieuse de l'alternance des continents.
Si la Chine se porte candidate, elle constituera une concurrente de taille au Maroc, qui s’est officiellement présenté pour organiser l’édition.
En plus du Royaume, l’Uruguay, l’Argentine, le Paraguay et le Chili veulent présenter une candidature commune. Idem pour l’Espagne et le Portugal qui ont signé, en octobre 2020, un accord en vue de présenter une candidature commune. Ces deux pays européens ne sont pas seuls, puisqu'une possible candidature Bulgarie-Grèce-Roumanie-Serbie serait également à l’étude.
En juillet dernier, la FIFA avait fixé la date des dépôts de candidatures. Les pays souhaitant organiser le Mondial ont jusqu’à fin 2022 pour déposer leur dossier.
Le pays hôte de cette grand-messe sera désigné en 2024, en marge du congrès de la FIFA.
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