Les Japonaises joueront, de leur côté, contre la Norvège.
Les deux sélections, qui ont remporté leurs deux premiers matches du tournoi, ont abordé la rencontre en étant déjà qualifiées, avec le seul objectif de terminer en tête.
Malgré l'enjeu restreint, l'ampleur du résultat envoie un sacré avertissement à l'ambitieuse Espagne, invaincue depuis février et qui n'avait pas perdu sur un tel écart en neuf ans.
Favorites, les coéquipières de la double Ballon d'Or Alexia Putellas, titulaire, ont reçu une leçon de réalisme de la part de la meilleure attaque de la compétition (11 buts).
A la mi-temps, la 6e nation au classement Fifa comptait quasiment trois fois plus de passes que ses adversaires, mais ces dernières menaient 3-0, en ayant marqué sur trois contres.
Hinata Miyazawa (12e, 40e) et Riko Ueki (29e), sur une frappe déviée par Irene Paredes, ont illustré l'efficacité létale des Japonaises, qui ont assommé des Espagnoles sans voix en seconde période.
Mina Tanaka, d'une belle frappe enroulée, a conclu le festival en fin de match (82e).
Championnes du monde en 2011, puis finalistes quatre ans plus tard, les "Nadeshiko Japan" ont été éliminées dès les huitièmes de finale de l'édition 2019, par les Pays-Bas (2-1).
Les coéquipières de l'ancienne Lyonnaise Saki Kumagai, qui n'ont pas encaissé le moindre but dans le tournoi, affronteront la Norvège, autre monument du football féminin, samedi à Wellington.
L'Espagne, de son côté, n'a jamais atteint les quarts en deux participations. La Roja espère bousculer la hiérarchie, à l'image du FC Barcelone qui s'est imposé sur la scène européennes ces dernières années.
Son effectif talentueux lui donne un léger avantage avant son huitième contre la Suisse, samedi à Auckland.
Dans l'autre match du groupe, la Zambie a remporté son premier succès dans une Coupe du monde, face au Costa Rica (3-1).