Mondial: l'arbitre du Tunisie-Mali écourté à la CAN au sifflet de Belgique-Canada

La désignation par la Fifa du Zambien Janny Sikazwe, 43 ans, a pu surprendre vu la polémique qu'avait déclenché la rencontre grotesque du 12 janvier dernier.

Dans des conditions très difficiles (35°C et 65% d'humidité), Janny Sikazwe avait probablement souffert d'une insolation, avait alors indiqué une source à la Confédération africaine de football, pour expliquer sa décision de renvoyer tout le monde au vestiaire d'abord à la 85e minute puis de nouveau avant la 90e.

Quand le quatrième arbitre était revenu sur la pelouse pour réparer l'erreur, seuls les Maliens étaient présents, les Tunisiens refusant de jouer les ultimes secondes de temps réglementaire et l'hypothétique temps additionnel.

La presse tunisienne avait alors parlé de "honte", de "mascarade", de "farce" et de "scandale historique", alors que le sélectionneur du Gabon, Patrice Neveu, avait déploré un épisode "plus que mauvais pour l'image du tournoi".

La température s'annonce nettement plus fraîche mercredi soir pour Belgique-Canada au stade Ahmad bin Ali de Doha, à 22 heures locales.

Janny Sikazwe avait par ailleurs été provisoirement suspendu en novembre 2018 par la commission de discipline de la CAF, qui le soupçonnait de corruption après quelques décisions litigieuses pendant la demi-finale retour de la Ligue des Champions africaine 2018, remportée par l'Espérance Tunis contre le club angolais Primeiro de Agosto (4-2). La CAF avait levé cette suspension en janvier 2019 "faute de preuves suffisantes".