Stades cyclopéens sortis des sables, foules immenses aux portes du désert... La Coupe du monde de tous les records débute, ce dimanche 20 novembre, au Qatar après douze ans de préparatifs. Plus de 200 milliards de dollars, ce serait le budget alloué par le Qatar à l’organisation de cette grand-messe planétaire.
Ce budget, jugé le plus grand de l’Histoire, a fait et continue de faire couler de l’encre. Mais pour Cheikh Hamad ben Jassem al-Thani, ancien président du club Qatar SC, cet investissement s’inscrit dans l’ordre du jour.
«L’investissement dont on parle, qui est relatif à la Coupe du monde, relève d’une stratégie globale de développement du pays dont le Mondial est le moteur», souligne ce responsable interviewé par Le360sport.
Et d’insister sur les infrastructures de base, «qui, au-delà de la Coupe du monde, sont bénéfiques pour la population».
En somme, selon lui, le budget alloué au Mondial, mais plutôt, insiste-t-il, au projet global appelé «Qatar National Vision 2030», trouve sa justification dans la détermination des dirigeants du pays à le hisser au plus haut rang.
Cette stratégie vise à promouvoir le développement de l’industrie et des installations d’urbanisation nationales, en plus des systèmes d’éducation et de santé.
Présents sur place, des journalistes étrangers ne cachent pas leur admiration quant aux infrastructures mises en place et l’organisation hors pair de cet événement planétaire.