Auteur d'une prestation très moyenne lors de la victoire de Rennes sur le Paris Saint-Germain hier en finale de la Coupe de France, Hatem Ben Arfa n'a pas été tendre avec son ancien club et surtout son président, la Qatari Nasser Al-Khelaïfi.
Engagé dans une procédure aux prud'hommes contre le club parisien pour mise à l'écart abusive, l'international français a littéralement dézingué le dirigeant du PSG.
Interrogé par les médias sur ses sentiments après cette victoire historique du Stade Rennais, lui qui n'a pas joué le moindre match la saison dernière, Ben Arfa n'a pu s'empêcher d'adresser une pique bien sentie au président du Paris Saint-Germain: "C'est particulier. Surtout par rapport au président, Nasser, il ne faut jamais sous-estimer son adversaire. Un jour où l'autre, il revient plus fort".
Quelques instants auparavant, lors de la remise de la coupe, le joueur avait forcé un Al-Khelaïfi fuyant à lui serrer la main lors de la remise du trophée aux vainqueurs.
"Tout est remonté. Ça a été très compliqué avec le PSG. Tout revient un jour comme je l'ai dit au président. Il faut respecter l'humain. Un jour Adrien Rabiot (lui aussi en conflit avec le club, NDLR) reviendra et fera mal au PSG. Je n'ai rien contre le club mais contre ceux qui le gouvernent".
Et pour enfoncer le clou, Hatem Ben Arfa ne s'est pas gêné pour mêler son bonheur de vainqueur aux déboires européens du club de la capitale française: "j'ai pleuré car c'était trop fort (...) C'est mon plus beau titre. On a fait une remontada, mais ils ont l'habitude"...