Les insultes racistes dont a été victime dimanche dernier l'attaquant brésilien du Real Madrid Vinicius Jr, lors d'un match de championnat à Valence, a suscité l'indignation en Espagne et au-delà.
Comme on lui demandait vendredi en conférence de presse si la Liga devait apprendre de la Premier League, qui a adopté une position intransigeante sur le sujet, Guardiola a répondu: "ils devraient". "Ici, ils sont inflexibles. Ils savent ce qu'ils ont à faire", a-t-il ajouté.
L'ancien joueur et entraîneur du FC Barcelone s'est toutefois montré plutôt sceptique sur la capacité de l'Espagne à y parvenir totalement.
"On peut espérer que cela s'améliore un peu en Espagne, mais je ne suis pas optimiste. Je connais un peu le pays, et je ne suis pas franchement optimiste", a ajouté le Catalan.
"La justice peut aider à le faire mais, dans le même temps, est-ce que cela changera vraiment quelque chose en Espagne?", a estimé Pep Guardiola.
Il a toutefois consenti que ce fléau ne sévissait pas uniquement en Espagne. "Le racisme est évidemment un problème universel (...). Il existe partout des gens qui pensent +nous sommes meilleurs que les voisins, nous sommes meilleurs que les autres (...), notre pays est meilleur que l'autre+", a commenté Guardiola.
"Il nous faut admettre que la diversité est une force et, encore à ce jour, nous en sommes loin", a-t-il jugé.
Face à l'émoi suscité par les insultes racistes ayant visé Vinicius, déjà ciblé à plusieurs reprises dans un passé récent, les autorités espagnoles ont promis d'agir vigoureusement pour renforcer leur lutte contre le racisme dans le football national.