"J'ai déjà répondu, j'ai dit que mon objectif était de continuer, de rester au club, c'est ma seule option. Je ne pensais pas qu'une lettre pouvait tuer ou offenser quelqu'un", a déclaré le champion du monde 2018 au sujet du courrier envoyé lundi aux dirigeants parisiens pour leur signifier sa décision de ne pas activer l'option pour une année supplémentaire au PSG.
Présent en sa qualité de capitaine de l'équipe de France à la conférence de veille de match contre Gibraltar, en qualifications de l'Euro-2024, Mbappé a aussi été interrogé sur la réaction du PSG, qui se dit désormais prêt à le vendre dès cet été s'il persiste dans son désir de ne pas prolonger son bail à Paris. Le joueur a répondu ne pas avoir été "choqué".
"Non, il n'y a pas grand-chose qui me choque", a-t-il lancé.
Il a également nié avoir parasité le rassemblement des Bleus en envoyant sa lettre à quatre jours d'un match international.
"J'accepte tout, les gens peuvent parler, critiquer, je comprends, a-t-il indiqué. Les gens n'ont pas tous les tenants et les aboutissants. Je sais pourquoi je fais ce que je fais et je dis ce que je dis. Il n'y a pas de problème avec ça".
"J'ai une responsabilité en tant que capitaine, ce n'est pas quelques bruits qui me feront fuir cette responsabilité. Ce n'est pas mon tempérament de fuir", a-t-il ajouté.
Mbappé a aussi été interpellé au sujet de la réaction d'Emmanuel Macron mercredi, le chef de l'Etat ayant assuré qu'il allait "essayer de pousser" pour qu'il reste au PSG.
"Il souhaite que je reste à Paris et mon objectif est de rester donc on est sur la même longueur d'ondes", a-t-il répondu.