Le tribunal correctionnel de Paris a condamné, jeudi 13 septembre, sept hommes à des peines allant de huit mois avec sursis à 18 mois de prison ferme, dans l'affaire des tentatives d'arrangement autour de plusieurs matches de Nîmes, alors en Ligue 2 en 2014.
Parmi eux, l’ex-international marocain, Mohamed Regragui, condamné à 8 mois d'emprisonnement assortis d'un sursis simple.
Le coach mental, âgé de 42 ans, a également été interdit d'exercer toute fonction professionnelle ou sociale dans le milieu du foot pour une durée de deux ans.
La justice reproche au Marocain d'avoir approché le gardien de Créteil, Yann Kerboriou, alors que Nîmes et Créteil allaient s’affronter. “C’était par prévention. Je lui ai dit qu'un dirigeant de Nîmes serait susceptible de lui demander une faveur et je lui ai donné par SMS les numéros de Kasparian et Conrad (les dirigeants de l'époque). Il n'y avait rien d'insidieux dans ma démarche. Il m'a d'ailleurs répondu: Merci Momo, bisous, à plus. J'ai des amis communs avec Kerboriou, si j'avais voulu l'approcher, je l'aurais fait directement. Pareil pour Vasseur (ex-entraîneur de Créteil, ndlr) avec qui j'ai joué au Racing”, a déclaré Regragui au journal français Le Parisien.
Comme la plupart des protagonistes de cette affaire, le Marocain a décidé de faire appel.
Regragui, formé à Clairefontaine et à Saint-Etienne, a porté le maillot de l’équipe nationale olympique marocaine en 2001.