Filinfo

Handball

Le Mondial, la CAN à Laâyoune, ses ambitions avec le VII national... Reida Rezzouki dit tout

Le Lion de l'Atlas Reida Rezzouki. © Copyright : DR
Membre du VII du Maroc, Reida Rezzouki évoque, pour Le360Sport, le dernier Mondial (Egypte 2021) et la prochaine Coupe d'Afrique des Nations que le Maroc doit accueillir en 2022.
A
A

Reida Rezzouki, international marocain, revient pour Le360Sport sur le dernier Mondial de handball. Issu du centre de formation de Tremblay, où il a passé 12 ans, Rezzouki y a signé son premier contrat professionnel, il y a deux ans.

Il s’est également illustré en étant élu meilleur ailier droit de la CAN Gabon 2018 à 20 ans et surtout meilleur buteur du mondial égyptien de janvier 2021.

Le360Sport: comment avez-vous vécu ce mondial égyptien? Quel bilan en faites-vous?
Reida Rezzouki: à titre personnel c’était une grande réussite pour moi. J’ai fait de bonnes performances qui ont été remarquées et ça m’a permis de «tirer mon épingle du jeu», même si ce n’est pas le plus important. L’essentiel, c’est le succès collectif. Sur ce plan-là, c’était un peu plus compliqué. Malheureusement, c’est le sport et ça arrive. Ce Mondial est sensé nous préparer pour la CAN chez nous, en 2022.

La courte défaite contre l’Algérie, a-t-elle été un tournant?
Oui et non. Oui, parce que c’était l’équipe qu’il fallait battre et le match qu’il fallait gagner. C’était vraiment notre objectif sur ce Mondial. Mais non, parce que le Mondial ne se résume pas qu’à ce match-là. Au-delà de ça, nous avons joué contre deux grandes équipes: l’Islande et le Portugal. Et le Maroc a attendu 14 ans avant de jouer contre ce genre d’équipes et donc, c’est malgré tout une fierté d’avoir pu se frotter aux meilleures équipes européennes, de jouer les matchs de classement puis de battre la Corée et l‘Angola par la suite.

Qu’est ce qui a manqué aux Lions de l’Atlas?
La discipline tout d’abord et ensuite la rigueur et pour finir, physiquement, on n’était pas au top à cause du Covid qui a causé l'annulation du championnat marocain aussi. Donc la plupart des membres de l’équipe venaient avec seulement un mois de préparation. De mars à décembre, on n'a pas fait de handball à cause du Covid. Donc c’était compliqué d’avoir une équipe binationale composée des joueurs évoluant en France qui avaient un certain rythme et les Locaux qui n’avaient pas de matchs de championnat. Ça a été assez compliqué.

Comment jugez-vous l’organisation et les conditions assez exceptionnelles de cette Coupe du monde?
C’était la première fois que ça se jouait à huis-clos et on étaient testés tous les jours, donc c‘était incroyable. L’organisation était exceptionnelle. Tout était porté pour qu’on soit performants et tout était parfait pour qu’on puisse jouer et pratiquer notre meilleur handball.

Etes-vous désormais tournés vers la Coupe d’Afrique?
Oui, clairement. J’ai beaucoup d’objectifs personnels et surtout collectifs vu qu’elle sera chez nous. On veut montrer le meilleur visage du Maroc et pouvoir enfin regarder les grandes nations comme l’Egypte, la Tunisie et l’Algérie dans les yeux.

Quelles sont vos ambitions en sélection?
C’est de toujours nous qualifier pour les Championnats du Monde et le Graal, ce seraient les Jeux olympiques. Ça se serait parfait.

Par Oumeïma Er-rafay
A
A

Tags /


à lire aussi /


Commenter cet article
Oups ! il semble que votre name soit incorrect
Oups ! il semble que votre e-mail soit incorrect
Oups ! il semble que votre commentaire est vide

Oups ! Erreur de valider votre commentaire

Votre commentaire est en attente de modération


Chargement...

Chargement...

Info

Retrouvez-nous