L'insatiable Toro argentin a franchi la barre des 100 buts sous le maillot de l'Inter (101) depuis 2018 pour mener les Nerazzurri vers leur deuxième trophée de la saison, après la Supercoupe d'Italie remportée en janvier face à l'AC Milan (3-0). En rêvant d'un triplé le 10 juin à Istanbul face aux Citizens de Pep Guardiola.
L'entraîneur Simone Inzaghi, malgré des frayeurs en fin de match, confirme sa réussite dans les coupes nationales avec sept trophées soulevés en six ans avec la Lazio Rome et l'Inter (trois Coupes d'Italie et quatre Supercoupes).
Est-ce la grève surprise des encouragements observée pendant le premier quart d'heure par les ultras intéristes, mécontents de ne pas avoir eu la priorité pour acheter les places pour la finale d'Istanbul? Toujours est-il que l'Inter a débuté à l'envers son match, éteinte par la Fiorentina qui a marqué dès la 3e minute.
Nicolas Gonzalez a repris au second poteau un centre à ras de terre de Jonathan Ikoné dans une défense nerazzurra statique, juste devant le virage occupé par les supporters milanais muets.
Heureusement pour l'ex-entraîneur laziale Simone Inzaghi, de retour dans un stadio Olimpico qu'il connaît bien, la grève des tifosi n'a pas duré. Et à la reprise des chants a succédé le réveil des Milanais sur la pelouse.
La Fiorentina doit patienter
Edin Dzeko, autre grand connaisseur de l'Olimpico en tant qu'ex de la Roma, a d'abord été très maladroit en envoyant un ballon dans les nuages, seul devant le gardien (24e).
Lautaro Martinez, lui, n'a pas raté la cible quand il s'est retrouvé à son tour face au but, couvert par le défenseur Lucas Martinez Quarta sur une balle en profondeur de Marcelo Brozovic (29e).
Le champion du monde argentin a récidivé moins de dix minutes plus tard d'une belle volée sur un centre de Nicolo Barella (37e), renversant totalement cette finale.
La Fiorentina a remis la pression en seconde période, face à une Inter compacte et en gestion. Cette pression croissante est devenue presque insoutenable dans le dernier quart d'heure.
Samir Handanovic a été intraitable devant Luka Jovic (79e) mais le portier milanais a ensuite été tout heureux de voir l'attaquant serbe envoyer sa tête à côté (82e) puis de voir un défenseur le suppéler devant sa ligne sur un ultime ballon brûlant (87e).
L'Inter, qui a manqué le break sur un tir violent de Romelu Lukaku bien repoussé par Pietro Terracciano (67e), s'en tire bien mais garde cette coupe remportée la saison dernière.
La Viola, elle, devra encore patienter avant de regagner un trophée, ce qui ne lui est plus arrivé depuis 22 ans. L'attente pourrait ne pas être trop longue puisqu'une finale europénne l'attend elle aussi, le 7 juin, contre West Ham en Ligue Europa Conférence.