Décidément, Ouaddou navigue à contre courant, avec persistance. Au moment où des succès nationaux se profilent à l'horizon, qui plus est dans son domaine, notamment la brillante qualification, ce weekend, des deux équipes marocaines, le Wydad et la RSB, en finale, respectivement, de la Ligue des champions et de la Coupe de la CAF, l'ancien Lion de l'Atlas n'a trouvé mieux que de critiquer une décision qui pourtant a émané d'un processus démocratique. Il trouve déplacée la décision de la CAF de faire jouer à Casablanca la finale de la LDC africaine entre le WAC et Al Ahly d'Égypte.
Ouaddou, qui a tenté une expérience d'entraineur dans le championnat national non aboutie au sein du MCO, il y a deux ans, a sollicité l'intervention de la Fédération Internationale de Football (FIFA) pour mettre fin à «ce qui se passe sur le continent africain et aux décisions de la Confédération africaine de football, en particulier la décision de choisir le stade du complexe sportif Mohammed V pour accueillir la finale de la LDC africaine», prévue le 30 mai courant.
Ouaddou a poursuivi, dans des déclarations à l'émission «Kooragoal», rapportées par le journal égyptien Al-Ahram: «Il y a des scandales et des farces en Afrique, et la CAF est derrière tout ça. Les décisions doivent être prises à l'éart des considérations personnelles et des intérêts».
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