Un an après le «scandale de Radès», le Tribunal arbitral du sport (TAS) rendra son verdict ce vendredi sur l’appel formulé par le Wydad contre la décision de la Confédération africaine de football (CAF) d’attribuer le titre de champion d’Afrique 2019 à l’Espérance sportive de Tunis.
Cet incident anodin a poussé la CAF à annuler définitivement l'ancien système de la double confrontation en finale de la Champions League, qui se disputera désormais en un seul match et dans un pays neutre.
En raison de l’épidémie du Covid-19 et la mise à l’arrêt des liaisons aériennes entre la Suisse et les pays du continent africain, les représentants du WAC, de l’EST, ainsi que ceux de la CAF s’exprimeront par visioconférence devant les juges du TAS, rapporte le quotidien Al Massae dans son édition du 29 mai.
Le représentant de la CAF portera la parole de son patron Ahmad Ahmad qui a exprimé des critiques acerbes envers le club tunisien, ainsi que contre le non-fonctionnement de la technique de la VAR et des conditions sécuritaires dans le stade de Radès.
Le Wydad compte également verser plusieurs pièces au dossier pour prouver la mauvaise foi du club tunisien, ainsi que la décision de la CAF d’interdire l’organisation des finales des compétitions africaines dans le stade de Radès qui ne répond pas aux exigences de sécurité.
Le club casablancais compte également rappeler à la cour que le Comité exécutif de la CAF avait décidé de rejouer la finale sur un terrain neutre, avant que le TAS n’en décide autrement, et au final l’EST a été déclaré champion d’Afrique 2019.
La défense du Wydad a également mis à la disposition du TAS plusieurs vidéos qui prouvent l’état de pagaille générale qui régnait dans le stade tunisien après l’arrêt de la rencontre, ainsi que l’agression dont ont été victimes le président du Wydad, Said Naciri, et Ahmad Ahmad, président de la CAF.