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C1: Paris SG, tout pour aller au bout!

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Le tableau de chasse, les nerfs, le sens du sacrifice, les stars... le Paris Saint-Germain a tout pour ramasser le sceptre du Bayern qu'il a fait choir, et remporter enfin la Ligue des champions après dix ans de traque.
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Le karma 
Le PSG suit le parcours d'un champion. Barça en huitièmes (4-1, 1-1), Bayern en quarts (3-2, 0-1), ces trophées ont plus d'allure que ceux de l'an dernier pour arriver en finale: Dortmund, Atalanta, RB Leipzig.

"Nous avions besoin de nous prouver à nous-mêmes que nous pouvions (battre le Bayern) et nous l'avons fait", s'est félicité Neymar au micro de TNT Sports Brésil, évoquant la finale perdue de l'an dernier (1-0).

Depuis 2017, toutes les équipes qui ont éliminé le Bayern ont ensuite remporté le trophée.

Et le PSG peut méditer le karma d'anciens champions d'Europe. Chelsea a fini par gagner la C1 en 2012 après bien des échecs, comme le Bayern lui-même, battu en finale en 2010 et 2012 avant ses triomphes de 2013 et 2020.

Le Manchester United d'Alex Ferguson avait aussi beaucoup trébuché, comme le PSG, avant de gagner en 1999 et 2008.

"On est vraiment là, on est parmi les grands clubs", a savouré le président Nasser Al-Khelaïfi sur RMC Sport. "L'équipe grandit, elle a l'expérience pour ce genre de matches maintenant. On travaille depuis des années. Il faut rester calme car ce tournoi n'est pas fini."

Le sang-froid 
Ce calme dans la tempête est peut-être le plus gros cap qu'ait franchi le PSG. Si décevant en finale l'an dernier, il est resté cette fois solide malgré les absences majeures de son capitaine Marquinhos et de son métronome Marco Verratti.

Surtout, le PSG a étouffé pas mal de ses complexes de fins de matches tragiques, la "remontada" de Barcelone (4-0, 1-6) ou celle de Manchester United (2-0, 1-3).

Beaucoup moins de panique dans les moments difficiles, contrairement au 8e de finale retour contre le Barça où le PSG avait pourtant de la marge après sa démonstration de l'aller.

Cet aspect zen est en partie le mérite de Mauricio Pochettino, arrivé le 2 janvier.

"A l'intérieur, ça bouillait, mais je ne voulais pas le montrer", raconte l'entraîneur argentin. Son équanimité fait beaucoup de bien à son équipe.

Jamais affolé après ses quatre défaites en Ligue 1, il n'a jamais non plus plastronné après les exploits en Catalogne ou à Munich.

L'esprit de corps 
Le PSG a aussi fait preuve d'un sens collectif et du sacrifice impressionnants, et indispensables aux grandes conquêtes.

"On est vraiment une équipe. On s'est beaucoup parlé pendant le match. On a vu que Di Maria a beaucoup couru", souligne Neymar.

Angel Di Maria justement "pense que la meilleure équipe est passée. Ils étaient la meilleure équipe l'an passé, ils ont été champions, mais cette année nous sommes meilleurs qu'eux".

Et le PSG s'est même découvert une profondeur de banc grâce à des joueurs formés au club.

"C'est quelque chose de voir des "Titis" sur le terrain (joueurs formés à Paris comme lui et Colin Dagba). Ça montre l'âme du club et ses valeurs. Le club ne cesse de grandir. J'en suis la preuve", souligne Presnel Kimpembe, capitaine mardi.

Les stars 
Mais bien entendu toutes ses qualités ne suffiraient pas à faire un champion d'Europe. Il faut des étoiles, et le PSG en possède deux.

Avec une poussière de réussite en plus et sans Manuel Neuer, Neymar pouvait signer un quadruplé mardi.

Il a vraiment cette fois joué son rôle de guide, sans prendre l'avertissement qui l'aurait privé de demi-finale aller contre Manchester City ou Dortmund.

Kylian Mbappé, au service de l'équipe, aurait pu signer deux passes décisives merveilleuses. Il avait pleinement rempli son rôle avec son doublé de l'aller et son triplé à Barcelone.

Nasser Al-Khelaïfi a profité de l'euphorie pour un appel du pied à ses stars, en négociations pour prolonger leurs contrats au-delà de 2022.

"Kylian et Neymar n'ont pas d'excuses pour partir", lâche le président dans un sourire, "parce qu'on a tout pour gagner maintenant la Ligue des champions ici".

Neymar a semblé répondre favorablement en soulignant être "plus heureux qu'avant" à Paris.

Et maintenant, reste à aller au bout !

Par Le360 (avec AFP)
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