Il a pour prénoms Brahim Abdelkader et pour nom Díaz. C’est dire qu’entre le Maroc et l’Espagne, le cœur de la star montante du Real Madrid vacille. Attendu, le joueur fait un pas en avant vers l’antre des Lions de l’Atlas pour deux pas en arrière. Pour en avoir le cœur net, et tenter de le convaincre, la Brigade se saisit du dossier.
L’ayant débarqué après la piètre prestation des Fennecs lors de la CAN 2023, les caporaux cherchent toujours une astuce pour ne pas verser le moindre dinar de dédommagement à l’ex-coach. Sauf qu’il y a un hic: les Algériens ont beaucoup de sympathie pour Djamel Belmadi, et cela risque de faire du grabuge.
Elevé au rang de héros national après la victoire finale à la CAN 2019, le désormais ancien sélectionneur des Fennecs est devenu la cible des médias et autres «analystes» à la solde de la junte militaire. Une machine de diffamation s’est mise en branle, accusant l’homme de tous les maux.
La Corée de l’Est n’arrive toujours pas à digérer sa défaite contre les vaillants Mourabitounes du petit frère du Maghreb. Au lieu de dénicher les failles, les caporaux rejettent la faute sur le Maroc. Lekdjaâ y serait sûrement pour quelque chose.
Depuis 1976, le Maroc n’a pas remporté de Coupe d’Afrique. Cette fois, en Côte d’Ivoire, serait-elle la bonne? D’après les débuts des Lions, l’espoir est permis. Madame Coupe d’Afrique nous donne par ailleurs quelques tuyaux.
Il ne lâche pas prise, le sieur, qui n’a d’yeux que pour le Maroc, négligeant fichtrement son métier de «commentateur sportif». On lui reconnait, cependant, une certaine «honnêteté intellectuelle», celle de ne pas cacher -sans ciller- pour qui il roule, à savoir la junte au pouvoir à Alger. Et si tu nous lâchais la grappe pour t’occuper des oignons (dont les prix sont inabordables dans ton propre pays), suggèrent sympathiquement les intervieweurs de la Brigade.
On n’aimerait être à sa place pour rien au monde. Le patron de la Fédération algérienne de football, et donc de l’équipe U-17 de la Corée de l’Est, commente pour Le360 le déroulé du match qui a vu sa sélection s’effondrer devant les Lionceaux de l’Atlas. Le pauvre responsable affirme vouloir s’installer au Maroc en tant que réfugié politique.
Les caporaux n’arrivent toujours pas à digérer la cuisante défaite de leurs poulains face aux Lionceaux de l’Atlas à la CAN U-17. Comme il y a du vide sous le képi, les héritiers de Boumedienne qui ont hérité de Tebboune sont à des années-lumière de comprendre qu’il s’agit de foot impliquant des gamins. Le fair-play? Passez dans un siècle du côté de Constantine.
Sa notoriété en tant que commentateur de matchs au plus grand palmarès d’interjections n’a d’égal que l’étendue de ses talents de cartographe et ses connaissances en géopolitique et des grands enjeux de ce monde. Se croyant (vraiment) intelligent, mais plus pathétique que jamais, Hafid Derradji persiste à vouloir imposer son insipide «culture» sur les réseaux sociaux. La Brigade a dû intervenir.
Sa bévue contre le Brésil a failli embarrasser les siens et les supporters. Mais ce n’est que partie remise puisque le grand keeper des Lions de l’Atlas a par la suite sorti le grand jeu pour contribuer à une victoire historique contre la Seleção. Pour Yassine Bounou, il vaut mieux donner des sueurs froides au début pour l’emporter au final que le contraire. Ne faites surtout pas le parallèle avec Halilhodzic, plaide-t-il, amusé.
Commentateur sportif algérien et ténor auto-proclamé de la haine du Maroc, Hafid Derradji ne digère toujours pas l’annonce de la candidature du Royaume, dans le cadre d’un trio composé avec le Portugal et l’Espagne, pour l’organisation du Mondial 2030 de football. Pris de court, au même titre que ses caporaux, il avoue sa peine et son désarroi de voir le pays voisin avancer sur tous les plans alors que le sien va droit dans le mur.
Said Chengriha, patron de la junte militaire au pouvoir en Algérie, est hors de lui. Et il y a de quoi: le Sénégal qui lui ravit la Coupe du CHAN à domicile et la militante Amira Bouraoui qui file entre les doigts de ses poulets en Tunisie. Au QG de son armée, il laisse exploser son ire.
