Ayant rendez-vous avec l’Histoire, les Lionceaux de l’Atlas ont répondu présent. Motivés et animés d’une grande volonté, ils ont tenu leurs promesses.
Face à des Lionceaux de la Teranga, tout aussi pétris de talent, les poulains de Saïd Chiba ont fait montre de grande habileté et de maitrise qui forcent l’admiration.
Et les images de Walid Regragui et son adjoint Rachid Benmahmoud, présents dans les gradins du stade Nelson Mandela à Alger, en disent long sur l’appréciation qu’ils ont par rapport à ces jeunes futurs Lions de l’Atlas.
Pour autant, la première partie de la rencontre n’était pas une simple promenade santé. Mais ils ont fait montre d’assurance. Et leur détermination a payé dès la 14e minute lorsque Abdelhamid Ait Boudlal, un autre lauréat de l’académie Mohammed VI de football, a ouvert le score.
Avec peu de chances, les Lionceaux de l’Atlas auraient pu corser l’addition, voire tuer le match en première-mi-temps. Mais ce n'était que partie remise.
En deuxième période, le match a pris de l’ampleur. Les joueurs des deux sélections ayant été comme galvanisés pour prendre le dessus les uns sur les autres.
Les entraineurs des deux formations ont ainsi procédé à des changements en vue d’apporter de la fraicheur à leurs effectifs respectifs.
Pendant ce temps, les Lionceaux de la Teranga se sont montrés plus entreprenants, en menant plusieurs attaques dangereuses. Mais c’était sans compter sur le gardien Taha Berhorgozil. Mais il sera, cependant battu, lors d’un penalty sifflé pour faute de main de Ait Boudlal.
Deux minutes après, sur un corner, il encaisse un but, synnomye de victoire pour les Lions de la Teranga qui ont finalement rempoté le trophée.