La Fédération royale marocaine de football (FRMF) a décidé de faire appel des décisions de la Confédération africaine de football (CAF). Dans son verdict, le Jury disciplinaire de l’instance suprême du football continental a statué sur la non-participation du Maroc au CHAN 2022.
«Après délibérations et examen des preuves, y compris un certain nombre de correspondances entre l'Algérie, le Maroc et la CAF, le Jury Disciplinaire a conclu que la Fédération Royale Marocaine de Football n'a pas été en mesure de voyager et de participer au CHAN en raison de circonstances totalement indépendantes de sa volonté, et en tant que tel aucune sanction de quelque nature que ce soit n'est imposée à la Fédération Royale Marocaine», a annoncé la CAF dans un communiqué, rejetant la demande de dommages et intérêts de la Fédération algérienne de football.
Une décision que conteste la FRMF, considérant que les Lionceaux de l’Atlas U23 avaient été empêchés délibérément de prendre part au CHAN, les autorités algériennes ayant refusé le vol de Rabat vers Constantine du transporteur officiel des équipes nationales marocaines, Royal Air Maroc (RAM).
De même que, concernant le discours provocateur prononcé lors de la cérémonie d'ouverture du CHAN, «le Jury disciplinaire a considéré qu'il ne devait pas retenir la responsabilité du fait d'autrui à la Fédération algérienne de football (FAF)». Une décision également contestée par l’instance marocaine étant donné que le petits-fils de Mandela, Zwelivelile Mandela, auteur de calomnie hideuse envers le Maroc, était invité par l’Algérie et son discours haineux ne pouvait échapper aux responsables algériens qui l’avaient sans doute instrumentalisé pour régler des comptes politiques.
Aussi, les insultes proférées à partir des gradins contre le Maroc et les Marocains par des supporters algériens, galvanisés par la junte au pouvoir, sont restées impunies. Là aussi, la FRMF ne compte pas rester de marbre et exige une sanction exemplaire.