Imran Louza, milieu de terrain de la sélection nationale (14 sélections) et Watford, s’est confié au quotidien français L’Equipe.
Âgé 24 ans, Louza ne fait pas partie de l’inoubliable génération demi-finaliste de la Coupe du Monde 2022. Une blessure au genou l'en a privé et ce n’est qu’au moi de juin dernier qu’il a retrouvé la sélection.
«C’est un groupe qui était déjà très bien depuis l'arrivée du nouveau coach (Walid Regragui) et le retour de certains joueurs, donc l'ambiance n'a pas changé. C'est plutôt la confiance des joueurs, et celle du coach également qui ont évolué. Son discours a été clair, il ne veut pas qu'on se repose sur cette demi-finale, mais plutôt qu'on se projette pour aller gagner la CAN (13 janvier au 11 février en Côte d’Ivoire)», a confié le milieu de terrain de Watford.
L’ancien nantais évoque également l'environnement autour de la sélection et l’engouement qu’elle suscite depuis le Mondial: «dès qu'on met un pied au Maroc, dans la rue, on est arrêté. On remarque l'envergure de la Coupe du monde. Même pour quelqu'un comme moi qui n'y était pas, on me remercie comme les autres».
Pour lui, il est désormais impératif de concrétiser cette avancée nette et «assumer» le statu de la sélection nationale en remportant la Coupe d’Afrique des Nations Côte d’Ivoire 2023.
«On est l'équipe à battre aujourd'hui. Les équipes se donnent tous les moyens pour y arriver. Ce n'est pas toujours évident car les adversaires sont plus agressifs, ils jouent plus bas, mettent plus d'intensité. On a une approche différente des rencontres», explique Louza.