Cette semaine, c’est le retour des équipes nationales sur le devant de la scène. Ce retour va alimenter les discussions et animer les débats des habitués des cafés de quartiers et des buvettes des entreprises. Chacun ira de sa propre explication et les théories les plus loufoques seront avancées pour expliquer telle ou telle information sur les joueurs, leurs clubs et leur état de forme. Quelques scoops vont allumer la toile et seront perçus comme des vérités implacables pour certains, des mensonges pour d’autres.
On a déjà eu l’incroyable rumeur d’un possible revirement du choix de nationalité sportive du Barcelonais Lamine Yamal. Cette rumeur a mis le feu aux réseaux sociaux au Maroc et en Espagne. Il s’est avéré que c’était un fake. Mais comme elle était confortée par un article du journal sportif madrilène «As», elle a pris de l’ampleur.
«As» est un quotidien que l’on peut qualifier de sérieux en général, aussi la rumeur a vite fait le tour des rédactions sportives et créé le buzz. Le soufflé est vite retombé. Un démenti clair et précis de la Fédération royale marocaine de football y a mis fin. Pourtant certains continuent à la propager.
Lamine Yamal est un jeune et prometteur joueur de 16 ans. Il est en train d’accumuler des records de précocités. Il a fait son choix, en ce qui concerne sa nationalité sportive. C’était lors de la précédente fenêtre des équipes nationales lorsqu’il a choisi de porter le maillot de l’Espagne. Le Maroc en a pris acte et ne l’a pas convoqué. C’est son absence cette semaine avec l’équipe nationale d’Espagne qui a alimenté ces rumeurs. Cette absence est justifiée par une blessure dont doutent certains observateurs, toujours les mêmes. On oublie que ce phénomène du football mondial est très jeune et qu’à son âge les os se consolident et n’ont pas fini leur phase de croissance. Une blessure soudaine, qu’elle soit musculaire ou autre est très plausible d’autant qu’il est très souvent sollicité par son club dont il est déjà une pièce maitresse.
Et voilà qu’un autre candidat, à la nationalité sportive marocaine, surgit des radars. Brahim Diaz, milieu de terrain du Real Madrid aurait choisi de jouer pour l’équipe nationale marocaine. Au demeurant une excellente nouvelle pour Walid Regragui, Brahim est un joueur talentueux, excellent dribleur, il a tous les atouts pour s’imposer avec les Lions de l’Atlas. Selon «Marca» l’autre journal sportif madrilène, ce n’est plus qu’une question de petits détails administratifs à régler avant de le voir porter le maillot du Maroc. Pourtant rien n’est officiel. Brahim Diaz joue pour l’équipe d’Espagne depuis toujours. Il a coché à toutes les cases de l’équipe et joué pour toutes les catégories y compris l’équipe «A». Il a notamment remporté la Coupe d’Europe des Nations U-17. Va-t-il changer de maillot? C’est à suivre.
En ce qui concerne les Lions, on va les retrouver dès samedi à Abidjan. C’est là qu’ils ont choisi de continuer leur préparation à la 34ème édition de la CAN. C’est une excellente idée d’aller sur place pour se familiariser avec l’environnement de leurs futures batailles.
Ils ne seront pas seuls, les principaux rivaux du Maroc s’affronteront cette semaine dans des matchs palpitants. A tout seigneur tout honneur, le Sénégal champion sortant rencontre le Cameroun avant leur retrouvailles à la CAN. Un match entre deux mondialistes qui cherchent à resouder leurs camps. Le Sénégal a perdu à domicile face à l’Algérie lors de leur dernière sortie.
L’autre match à suivre concerne l’Algérie et l’Egypte, un habitué de la CAN, en plein doute suite à sa défaite inattendue à domicile face à la Tunisie.
La Tunisie se déplace en Corée du Sud, un long voyage pour rencontrer le seul pays, avec le Maroc, à avoir joué une demi-finale de Coupe du Monde en dehors des pays européens et américains.
D’autres matchs sont programmés au cours de cette semaine de trêve internationale. Quatre d’entre eux se joueront au Maroc, nouvelle terre d’accueil du football africain. Trois matchs amicaux opposeront le Libéria à la Libye, la Mauritanie à Madagascar et enfin le Burkina Faso à la Mauritanie. Un autre match, officiel celui-là, opposera à Agadir le Libéria au Maroc au titre de la dernière journée des éliminatoires de la CAN. C’est le Libéria qui reçoit, le match aller s’était joué à Casablanca. Un signal fort pour ceux qui continuent à dénigrer le Maroc et ses infrastructures. Ce qu’ils appellent lobby, c’est en réalité de la confiance. Celle qui fait qu’un grand nombre de pays amis choisisse le Maroc pour jouer leurs matchs « à domicile ». C’est le résultat d’un travail de longue haleine au cours duquel des infrastructures ont été construites, des conventions et des partenariats signés et des protocoles mis en place. Contrairement à ceux qui expriment au grand jour leur jalousie, ce sont des actes réalisés en toute transparence et non pas dans des coulisses graveleuses. Mais que voulez-vous, on pense comme on est.