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Pour continuer de rugir, un Lion doit toujours avoir faim!

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La qualification magnifique des Lions de l’Atlas pour les huitièmes de finale n’est pas une fin en soi. Pour continuer, les Lions doivent avoir (plus que jamais) faim!
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Le Maroc a déjà fait mieux qu’en 1986. Mais il ne faut surtout pas s’arrêter en si bon chemin. L’histoire continue et le rêve aussi. Il est sans doute trop tôt pour faire le bilan. Avec les huitièmes de finale, c’est un nouveau tournoi, une nouvelle Coupe du monde qui commence.

Et, pour aller plus loin encore, les Lions doivent tirer les leçons de leur match à deux visages face au Canada. Oui, à deux visages.

Comme lors des deux premiers matchs, les Marocains ont faire preuve d’une discipline à toute épreuve. Ils ont mis de l’intensité, gagné la plupart des duels, couvert les montées de leurs latéraux-pistons. Surtout, et c’est la marque de fabrique de coach Walid, ils ont été efficaces dans les phases de transition.

Les buts de Ziyech et En-Nesyri (avec un «assist» sublime de Hakimi) ont été marqués sur ces fameuses transitions. Ils ont eu 100 % de réussite, puisque leurs deux premières frappes cadrées ont fini au fond des filets.

Ce jeu en transition a fait le bonheur d’un garçon comme Ziyech, qui a pu «allonger» le jeu à merveille, surtout en première mi-temps. Nous avons aussi vu un Ounahi plus en confiance et plus adroit dans l’utilisation du ballon. Quand on regarde bien ce match, on réalise que Regragui a reconduit les principes de jeu qui ont été à la base de ses succès avec le Wydad.

Mais les Lions ont également montré un autre visage, moins séduisant, celui-là. A 2-0 face au Canada, ils ont commencé à jouer à la baballe, multipliant les relances défensives plein axe et cherchant davantage à chambrer leurs adversaires. Ils ont joué avec le feu et heureusement qu’ils n’ont été punis que d’un but, qui plus est un CSC.

C’est ce relâchement coupable qu’il faudra gommer. Parce que ça ne pardonnera pas.

Bien sûr, ce relâchement est tout à fait compréhensible. Les Lions, surtout à 2-0, ont commencé, à leur manière et en plein match, à célébrer la victoire et la qualification. Il faut bien admettre que c’est une erreur, qui a couté cher aux protégés d'Hervé Renard.

Pour avoir trop pensé à fêter leur victoire initiale face à l’Argentine, les Saoudiens, avec pourtant une excellente équipe, sont rentrés à la maison. Alors que Messi et les siens continuent la compétition, quelle ironie du sort!

Rappelons-nous aussi Mexico 1986. Les Lions (et leurs nombreux supporters) avaient tellement fêté la qualification au 2ème tour, qu’ils avaient «oublié» de jouer le huitième face aux Allemands (0-1). Résultat: ils ont traversé ce match comme des fantômes.

Nos amis Sénégalais avaient connu la même mésaventure en 2002, «oubliant» de jouer leur quart face à la Turquie (0-1), à laquelle ils étaient probablement supérieurs. C’est donc un problème récurrent, que l’on retrouve surtout chez nos équipes africaines. Elles ont tellement faim qu’elles sont (trop) vite rassasiées!

C’est pour cela que Regragui insiste, et il a mille fois raison, sur le mot «faim». Hier avec le Wydad ou le FUS, aujourd’hui avec la sélection marocaine, il tient le même discours face aux médias, et surtout face à ses joueurs: «Nous avons encore faim!».​

Par Footix marocain
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1 commentaires /

  • Hassan Alaoui
    Le 02 Dec. 2022 à 14h54
    Vous avez absolument raison. La qualification au deuxième tour ne doit pas masquer le fait que la sélection nationale a fait une mauvaise deuxième mi-temps. Il faut reconnaître ses défauts même si la qualification est historique. Une équipe de professionnels se doit de célébrer sa victoire après le match, non pendant la rencontre. Les Lions ont été décevants lors de la seconde période. Ils ont été entièrement dominés par les modestes Canadiens qui voulaient quitter le mondial la tête haute.
    Il ne fait aucun doute que le coach Walid Regragui vas rectifier le tir avant le match contre l’Espagne. Le Maroc est capable de battre les espagnols comme l’ont déjà fait les Japonais, mais à condition de faire preuve de sérieux. Autrement, nous resterons sur un gout d’inachevé et ce serait vraiment dommage.
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