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Mais qui est le patron du tennis mondial?

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Le nouveau N.1 mondial, Rafael Nadal, n'a plus joué depuis deux mois et le roi Roger Federer fait une longue pause. La tournée américaine qui s'est terminée dimanche à Miami, a renforcé l'incertitude autour de la hiérarchie du tennis masculin.
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Des quatre cadors qui font la loi sur le circuit masculin depuis 2005, seul Federer, 36 ans, a joué un rôle de premier plan sur le ciment américain.
Et encore, puisque le Suisse, auteur en 2017 du "Sunshine double", le doublé du soleil Indian Wells/Miami, a vu son invincibilité prendre brutalement fin à Indian Wells face à Del Potro en finale.
Touché au moral, en manque de fraîcheur physique, il s'est ensuite incliné dès son premier match à Miami face à l'Australien Thanasi Kokkinakis (149e).

Une défaite qui lui a fait perdre la place de N.1 mondial récupérée en février après six années d'attente, et qui l'a conforté dans sa décision de faire une croix, comme en 2017, sur la terre battue.
C'est donc Nadal qui trône à nouveau au sommet du classement ATP, sans avoir joué un seul match depuis son élimination en quarts de finale à l'Open d’Australie.

L'Ecossais Andy Murray, opéré à la hanche droite en janvier, vient tout juste de reprendre l'entraînement et son retour est prévu --pour l'instant-- sur gazon.

Reste Novak Djokovic. Opéré d'un coude début février, le Serbe a complètement raté sa tournée américaine, avec des défaites d'entrée à Indian Wells et Miami.

Des prétendants décomplexés

Del Potro à Indian Wells, John Isner à Miami, ils se sont offerts leur premier titre en Masters 1000 après bien des échecs.
Del Potro, 29 ans, a enchaîné 15 victoires de suite entre Acapulco, Indian Wells et Miami où il a chuté en demi-finales face à Isner.

Avec son revers et son physique retrouvés, "Del Po", 6e mondial, peut viser haut, à condition de passer l'écueil de la terre battue, surface qui ne lui réussit plus depuis ses opérations successives aux poignets.
Isner, lui, est connu depuis longtemps pour la puissance et l'efficacité de son service, mais l'Américain, désormais 9e mondial après son sacre à Key Biscayne à 32 ans, a fait forte impression durant la quinzaine de Miami alors qu'il n'avait gagné que deux matches jusque là.

Mais ses allergies à Roland Garros et Wimbledon devraient limiter son ascension, au moins jusqu'au retour sur ciment en août.
Cette période d'incertitude pourrait notamment profiter au Canadien Milos Raonic qui semble avoir tourné la page de sa saison 2017 où il a collectionné les blessures.

Avec sa demi-finale à Indian Wells et son quart de finale à Miami, Raonic est désormais 22e mondial. Si la terre battue n'est pas sa surface de prédilection, le gazon lui réussit très bien.

Une jeunesse ambitieuse
Les jeunes loups du tennis pourraient également en profiter pour aiguiser leurs dents.
Après sa triomphale saison 2017 -cinq titres dont deux Masters 1000- et deux premiers mois de 2018 mitigés, Alexander Zverev, 20 ans, s'est relancé en atteignant la finale à Miami.

Mais le 4e mondial, sans entraîneur depuis sa fracassante rupture avec Juan Carlos Ferrero, n'a pas encore prouvé qu'il pouvait s'imposer en Grand Chelem où son meilleur résultat est son 8e de finale à Wimbledon en 2017.
Le Croate Borna Coric (21 ans, 28e), le Sud-Coréen Chung Hyeon (21 ans, 19e) ou encore le Canadien Denis Shapovalov (18 ans,45e), sans oublier l'imprévisible enfant terrible du tennis australien Nick Kyrgios(22 ans, 24e), ont le talent et le culot pour donner un coup de vieux aux cadors.

Par Le360 (avec AFP)
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