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Wimbledon: Nadal et Djokovic en route vers un 60e duel

Rafael Nadal et Novak Djokovic. © Copyright : DR
Deux demi-finales inattendues aboutiront-elles à un nouvel épisode du plus récurrent des duels du circuit ? Vendredi à Wimbledon, le triple tenant du titre Novak Djokovic affronte le Britannique Camrone Norrie et Rafael Nadal, s'il est en état de jouer, sera opposé à l'Australien Nick Kyrgios.
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Djokovic, en quête d'un septième succès sur le gazon londonien (le quatrième d'affilée), et Nadal, double lauréat, se sont affrontés 59 fois. Le Serbe a un mince avantage avec 30 succès, mais il reste sur une défaite en quarts à Roland-Garros.

Nadal et la double menace
Pour Nadal, Kyrgios est "un cauchemar", selon Mats Wilander, sept fois vainqueur en Grand Chelem et désormais commentateur sur Eurosport, en raison de son jeu et encore plus de son attitude totalement opposée à l'éthique de l'Espagnol.

Mais une difficulté supplémentaire menace Nadal: la douleur abdominale qui l'a mené au bord de l'abandon en quarts de finale.

"Je ne sais pas", a répondu le N.4 mondial quand on lui a demandé mercredi soir s'il serait en mesure d'affronter Kyrgios. Il a expliqué ne pas vouloir être plus précis pour ne pas être traité de "menteur" si les résultats des examens prévus jeudi étaient contradictoires avec ses déclarations.

Quoi qu'il en soit, il a souligné que la raison pour laquelle il n'avait pas jeté l'éponge en quarts face à Taylor Fritz -alors que ses abdominaux le torturaient- est qu'à 36 ans, il "déteste abandonner".

Mais de son propre aveu s'il n'est pas à "100%" physiquement pour jouer contre Kyrgios -"un très grand joueur sur toutes les surfaces, en particulier sur gazon"-, il ne donne pas cher de ses chances de se qualifier pour une sixième finale à Wimbledon.

D'autant que l'Australien, après une mise en route pétaradante qui a culminé avec son troisième tour contre Stefanos Tsitsipas qui a vu en son adversaire un "caïd" avec un "côté démoniaque", a repris le contrôle de ses nerfs pour ne plus -ou quasiment plus-, s'exprimer que par son tennis, souvent génial.

"Je joue probablement mon meilleur tennis et je me sens mentalement très bien", a souligné le 40e mondial après une victoire contre Cristian Garin mercredi qui lui a ouvert les portes de sa première demi-finale de Grand Chelem, huit ans après son premier quart à Wimbledon.

A l'époque, inconnu, il avait bénéficié d'une invitation et avait battu Nadal en 8es avant d'échouer aux portes des demies.

"Par deux fois, on a livré un combat total sur le Centre Court. Il en a gagné un et j'en ai gagné un", rappelle l'Australien.

"C'est un match qui met l'eau à la bouche au monde entier. Ce sera probablement le match le plus regardé de l'histoire!", a-t-il estimé.

Djokovic face à Norrie et au public
Le public est rarement derrière Djokovic. Vendredi, il le sera encore moins puisque le triple tenant du titre affronte Cameron Norrie (12e) et que le Centre Court n'avait plus eu l'occasion d'y voir un des siens en demies depuis Andy Murray en 2016, lorsque le Britannique avait ensuite remporté son second titre sur ce gazon.

"Je sais à quoi m'attendre, affirme le Serbe aux vingt titres du Grand Chelem. Il n'a pas grand chose à perdre et chaque victoire à partir de maintenant a pour lui une grande valeur. Mais je connais bien son jeu".

Pour Djokovic, qui a pris deux longueurs de retard sur Nadal dans la course aux titres du Grand Chelem (22 pour l'Espagnol après ses victoires à l'Open d'Australie et Roland-Garros cette année), le titre à Wimbledon revêt en revanche une importance particulière puisqu'il pourrait être le seul de l'année.

Expulsé d'Australie avant le tournoi pour ne pas s'être fait vacciner contre le covid, il pourrait manquer l'US Open qui débute le 29 août pour les mêmes raisons.

Dans ces conditions, et malgré le soutien du public -le prince William et son épouse avaient quitté le Centre Court mardi pour venir assister à la fin de son quart contre David Goffin- Norrie sera l'outsider.

Alors peut-il s'imposer ? "Certainement!", rétorque-t-il avant de reconnaître que "ce sera difficile".

Par Le360 (avec AFP)
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