Chaque semaine apporte son lot de scandales dans le football algérien. Il y a quatre jours, le joueur du Mouloudia Club d'Alger, Hichem Chérif-El Ouazzani, a écopé de 4 ans de suspension par la Fédération algérienne de football (FAF) pour consommation de cocaïne.
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Le fils de l’ancien international algérien Tahar Chérif El-Ouezzani, champion d’Afrique avec les Verts en 1990, a été contrôlé positif lors d'un contrôle anti-dopage après son match contre le CR Belouizdad, disputé le 17 janvier dernier.
Un incident, qui a soulevé un véritable tollé au pays des Fennecs, déjà frappé de plein fouet ces dernières années par des affaires de corruption.
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“Le joueur a reconnu les faits relevés à son encontre, et regretté d’avoir consommé ce produit interdit, il a déclaré qu’il n’avait aucune intention du dopage, au moment où il a pris la chicha à la veille du match en compagnie de ses amis, il a affirmé également qu’il n’a pas été conscient que ce produit interdit avait été mélangé au tabac. Il a indiqué qu’il avait cessé de fumer dès qu’il a senti son mauvais goût et il a commencé à tousser”, indiquait la Ligue de football Professionnel (LFP) dans un communiqué.
Pourtant, ce n’est pas la première fois en Algérie qu’un joueur de football est contrôlé positif à la cocaïne. Lors de la saison 2015-2016, Youcef Belaïli (ES Tunis) et Rafik Boussaïd (RC Arbaâ), ont été suspendus pour 4 ans après avoir été contrôlés positifs à la cocaïne.
En janvier 2016, Kheireddine Merzougui, attaquant du MC Alger, a été contrôle positif à methylhexanamine et a écopé également de 4 années de suspension.
Devant ses scandales à répétition, la fédération algérienne et son président controversé Kheireddine Zetchi, sont aux abonnés absents. Un silence qui tue, peu à peu, le foot vert et blanc.