Buteur contre Tottenham en finale de la Ligue des Champions (2-0), samedi, Mohamed Salah n’est pas que l’idole des amoureux des Reds. Il permet aussi d’atténuer considérablement l’islamophobie selon une étude de l'Univeristé de Stanford (USA), qui s'intéresse à l'impact des célébrités sur les préjugés.
Depuis l'arrivée de l'Égyptien à Liverpool à l’été 2017, les crimes de haine et islamophobes ont reculé de 18,9% dans le Merseyside relève l'université californienne. Dans le même temps, les messages haineux à l’égard de l’Islam publiés sur les réseaux sociaux ont chuté de moitié, passant de 7,2% à 3,4%.
Mohamed Salah affiche ouvertement sa foi musulmane. Le meilleur buteur de la Premier League se prosterne constamment après ses buts. Un geste que ses fans les plus jeunes reprennent.
Les supporters de Liverpool avaient marqué les esprits, la saison passée, en entonnant une chanson à la gloire de Mohamed Salah et de la religion musulmane: "s’il marque encore quelques buts, je serai musulman aussi (…) Assis dans une mosquée, c’est là que je veux être (If he scores another few, then I’ll be muslim too (…) Sitting in a mosque, that’s where I wanna be)".
Star dans son pays, Salah l'est aussi en Angleterre où il a acquis ces deux dernières années une envergure internationale. Le célèbre magazine américain Time a classé l'Égyptien parmi les 100 personnalités les plus influentes du monde.
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