Gardien: Munir Mohand Mohamedi
Le choix du gardien a été le plus facile à faire. Mohamedi est le portier marocain qui a le plus marqué de son empreinte l’équipe nationale marocaine. Qui ne se rappelle pas de sa magnifique campagne de qualification pour la Coupe du Monde 2018? Le dernier rempart de Malaga n’a encaissé aucun but durant tous les éliminatoires, conclus par une qualification des hommes d’Hervé Renard au Mondial russe, 20 ans après la dernière participation du Maroc.
Arrière droit: Nabil Dirar
C’est l’un des artisans du renouveau de cette équipe nationale marocaine. Après une période de vaches maigres, marquée par les échecs à répétition en Coupe d’Afrique des Nations, cette génération des Lions de l’Atlas a redoré le blason du foot vert et rouge en atteignant les quarts de finale de la CAN en 2017 (une première depuis 2004) et en se qualifiant pour la Coupe du Monde 2018, et Nabil Dirar y était pour quelque chose. L’arrière droit de Fenerbahce a marqué un des deux buts de la victoire contre les Éléphants à Abidjan (novembre 2017).
Défenseur central: Medhi Benatia
L’aventure de l’ancien défenseur de l’AS Rome, du Bayern Munich et de la Juventus Turin avec l’équipe nationale n’a pas toujours été un long fleuve tranquille. Il a, certes, mis sa carrière internationale en stand-by pour se focaliser sur sa carrière en club, mais il reste malgré tout l’un des meilleurs joueurs de l’histoire des Lions de l’Atlas. Durant cette dernière décennie, il a été ce capitaine qui a su mobiliser les joueurs et les mener à des victoires inoubliables.
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Défenseur central: Romain Saïss
International depuis 2012, le défenseur de Wolverhampton est vite devenu un cadre de la sélection marocaine. Très respecté parmi les joueurs, il a été le meilleur lieutenant du capitaine Benatia. Et du haut de ses 40 sélections (1 but marqué), il a logiquement hérité du brassard.
Arrière gauche: Achraf Hakimi
C’est un des postes qui a longtemps tourmenté les sélectionneurs qui se sont succédés sur le banc de l’équipe nationale marocaine ces dix dernières années. Et il a fallu attendre l’éclosion d’un jeune espoir marocain du Real Madrid pour remplir le vide laissé par la retraite de Badr El Kaddouri.
Milieux récupérateurs: Karim El Ahmadi-Mbark Boussoufa
La sélection espagnole avait deux joueurs en milieu de terrain qui se complétaient mutuellement: Xavi Hernandez et Andrés Iniesta. Toutes proportions gardées, c'est avec ces mêmes critères que se définissent les deux anciens joueurs des Lions de l’Atlas, tous deux partis à la retraite après la CAN 2019, Karim El Ahmadi et Mbark Boussoufa. À eux deux, ils ont porté le milieu de terrain marocain durant cette dernière décennie.
Milieu de terrain: Houssine Kharja
L’ancien joueur de l’Inter de Milan est l’un des rares rescapés de la finale de la Coupe d’Afrique 2004 à avoir joué pour l’équipe nationale durant cette dernière décennie. Nommé capitaine après les retraites des Noureddine Naybet, Abdeslam Ouaddou et autres Talal El Karkouri, Houssine Kharja a guidé la nouvelle génération des Lions de l’Atlas. Les CAN 2012 et 2013 ont certes été des échecs pour le onze national, mais elles ont permis aux nouveaux venus d’acquérir une expérience africaine aux côtés d’un meneur de la trempe de Kharja.
Attaquant gauche: Youssouf Hadji
Comme son aîné, Mustapha, Youssouf Hadji a servi dignement le maillot de l’équipe nationale. L’un des héros de la CAN 2004, l’ancien attaquant de Nancy a toujours répondu présent lorsque la sélection avait besoin de lui. Sa participation à l’écrasante victoire contre l’Algérie (4-0), le 5 juin 2011, restera à jamais dans les annales du football vert et rouge.
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Attaquant droit: Hakim Ziyech
Idole de toute une génération, joueur de caractère, il est compliqué de se passer de Hakim Ziyech dans ce onze-type. Entré dans l’histoire avec son Ajax Amsterdam (meilleur passeur décisif de la décennie), il reste dans les mémoires collectives comme un des héros de la qualification des Lions pour le Mondial russe notamment avec son doublé contre le Mali. Malgré son penalty raté contre le Bénin (8e de finale de la CAN 2019), l’attaquant a été rapidement pardonné par l’opinion publique et s’impose même, dorénavant, comme un des patrons du vestiaire en équipe nationale.
Attaquant de pointe: Marouane Chamakh
À quoi aurait ressemblé la participation du Maroc au Mondial 2018 si Hervé Renard avait un numéro 9 comme Marouane Chamakh? L’ancien attaquant d’Arsenal est peut être le pion qui manquait à l’échiquier du double champion d'Afrique. Le joueur formé à Bordeaux n’a plus rejoué avec les Lions depuis 2014, mais il a été durant les 4 premières années de cette décennie le patron de l’attaque marocaine.
