Hervé Renard a vivement critiqué celui qui était jusqu’à dimanche son 2e adjoint, Mustapha Hadji, lors d’un entretien récemment accordé à Elbotola.
"La force de l'entraîneur adjoint réside dans sa capacité à rester dans son domaine de compétences. Mais les personnes qui l'ont poussé à parler l’ont mis dans le pétrin. Après Badou Zaki, il s’est attaqué à Hervé Renard, et ce n’est pas bien".
Puis le double champion d'Afrique s'est montré plus saignant: "Avoir été un grand joueur marocain dans le passé ne donne pas tous les pouvoirs. Le plus important pour moi, c’est le respect du métier", déclare le technicien français.
La semaine dernière, au mlicro de Radio Mars, l’ancienne gloire des Lions de l’Atlas a vivement remis en cause les choix et la gestion de Renard à la tête de la sélection pendant la CAN: "Je dis ce que je pense, mais la décision finale lui revient toujours. C'est mon patron. Par exemple, je n'étais pas d'accord sur la manière dont on a abordé les prolongations contre le Bénin. À mon avis dans le football, quand tu rentres dans un terrain et que tu as peur de perdre, c'est là que tu perds" disait-il en référence à la piteuse éliminations du Maroc en huitièm de finale du tournoi égyptien.
Lors d’un entretien exclusif accordé à Le360 Sport, Badou Zaki, le prédécesseur de Renard, avait également vivement critiqué son ancien adjoint. Selon lui, Hadji a joué un rôle dans son éviction, et négocié avec Renard avant son arrivée, alors qu’il était membre du staff de Zaki. "Je peux accepter ce genre de choses de n'importe qui d'autrs, mais pas d'un membre de mon staff, censé être mon bras droit pour réussir et aller vers l'avant, c'est une vipère", avait déclaré Zaki.
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