L'audit mené par PricewaterhouseCoopers pour le compte de la FIFA sur les finances de la CAF et notamment l'utilisation de fonds octroyés à l'instance panafricaine, et dont les résultats ont fuité ce week-end, fait grand bruit. À tel point que la Confédération africaine de football a choisi de répondre à ses détracteurs via un communiqué publié sur son site officiel aujourd'hui.
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Dans ledit communiqué, la CAF rappelle qu'elle est elle-même à l'origine de cet audit: "Conscient des lacunes dans la gestion des affaires de la CAF, leg d’une gestion familiale de plus de 30 ans, le Comité Exécutif avait entériné le lancement d’un audit général le 11 avril 2019. C’est également le Comité Exécutif de la CAF qui a demandé à la FIFA de mettre en place un partenariat de 6 mois afin d’accélérer les réformes entamées".
"Plusieurs mesures structurantes avaient été prises avant et pendant le partenariat de 6 mois avec la FIFA. Ces mesures concernent à la fois la gouvernance et la gestion courante des affaires de la CAF. Nous allons donc continuer dans cette voie des reformes et ainsi hisser la CAF aux meilleurs standards internationaux. La conduite du changement après plusieurs décennies de gestion artisanale ne peut se concrétiser en quelques semaines. Le Comité Exécutif est résolu à finaliser la transformation de la CAF pendant son mandat" ajoute le communiqué de l'instance.
"Le Comité Exécutif a prévu une session le 14 février 2020 pour entériner la feuille de route 2020-2021 qui prendra en compte les différentes recommandations. Une communication régulière et transparente permettra à tous les observateurs et amoureux du football africain de juger des progrès réalisés" conclut la CAF.
En préambule, l'instance basée au Caire s'est montrée plus virulente vis à vis de ces accusateurs, en expliquant que "les réformes structurelles de la CAF continueront malgré les tentatives de (faire) dérailler ce processus par presse interposée. Le Comité Exécutif de la CAF se réserve par ailleurs le droit de poursuivre en justice tous les auteurs d’allégations mensongères et non fondées qui circulent depuis quelques jours dans la presse et sur les réseaux sociaux."