La décision de rejouer la finale retour de la Ligue des champions CAF entre l’Espérance de Tunis et le Wydad de Casablanca sur terrain neutre, a déclenché une énorme colère au sein de la presse tunisienne qui a décidé de s’en prendre à l’instance dirigeante du football africain, accusant même son président Ahmad Ahmad d’être “corrompu”.
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“Après Hayatou, la corruption a désormais un nom à la CAF, Ahmad Ahmad”, titre Kapitalis dans un article paru ce jeudi. L’auteur considère cette décision comme un nouveau pas en arrière, tout en attaquant le président malgache en se basant sur les soupçons de corruption dont il fait l’objet depuis plusieurs semaines.
Le site TunisWebdo affirme que les dirigeants de l’ES Tunis n’ont aucune responsabilité dans la décision prise par l’arbitre Gassama d’arrêter le match avant son terme. Par conséquent, cette décision est “injuste envers les Tunisiens qui vont porter cette affaire devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS)”.
Le recours au TAS est également confirmé par la radio MosaiqueFM. La même source a interrogé un expert en droit du sport qui s’est dit “confiant quant aux chances de l’EST de gagner cette affaire, vu l’absence d’un support juridique”.
De son côté, Business News a relayé les propos du chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed. Ce dernier a qualifié la décision de la CAF de “mascarade”.
Enfin, le journal Al Chourouk n’a pas livré son avis sur la décision, mais il a partagé la réaction du journaliste tunisien de beIN Sports, Tarek Diab. Ce dernier a pointé du doigt la CAF, la considérant comme la première responsable de ce scandale arbitral et organisationnel.
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